Kona-X1 Racing Team – Oz en Oisans 2015

Après le VoulVoul Racing Team, voila la vidéo du Kona-X1 Racing Team que j’ai aussi suivi ce week-end à Oz en Oisans pour le Championnat de France de VTT de Descente.

Je filme Julien Piccolo depuis un petit moment déjà, mais c’était la 2è fois que je suivais Romain Paulhan, l’ancien  Champion de France, après la vidéo « Outsiders » tournée l’an passée lors de la finale de la Coupe du Monde à Méribel.

Romain a pris une belle 7è place lors de la course d’avant-hier et peut-être aurait-il espéré mieux ?

Julien, qui s’est blessé à l’épaule lors de la manche de la Coupe du Monde à Leogang en Autriche, a quand même roulé une semaine plus tard (en plus de son travail chez X1 Racing) en Coupe de France aux Angles pour marquer quelques points. Ce week-end, avec une douleur bien estompée, il a pris la 21è place, s’est un peu rassuré, et a retrouvé de bonnes sensations avant les prochaines courses.

Cette vidéo a été tournée avec l’aide de Thibaut Maitrejean de TMPFilms, et j’ai aussi filmé « ses » pilotes (bretons) du Team CycleWorks…. Cette méthode de tournage, sur une course, était bien confortable !

Pour en revenir au tournage lors des courses, je peux vous assurer que ce n’est vraiment pas facile car lorsqu’on filme, le but est de déclencher l’enregistrement le plus tôt possible pour obtenir souvent la séquence la plus longue (à la différence de la photo où on ne déclenche que sur une petite zone). Que ce soit avec les VVR ou les KX1, il m’est souvent arrivé, pendant les séances de reconnaissances, de me déplacer et de m’apercevoir que « mes » pilotes passaient au moment où je n’étais pas prêt pour filmer. Il faut tout le temps être à l’affut, tout le temps prêt, tout le temps le doigt sur le bouton d’enregistrement… Quelle galère !

A Méribel, j’avais pu donner un talkie-walkie à la mère de Julien, postée plus haut, qui me prévenait lorsque « mes » pilotes arrivaient. Mais là, non, je me suis débrouillé seul, puis avec l’aide de Thibault… Tous les 2, on rêve que les pilotes portent une balise GPS pour nous prévenir de leur position, et qu’on se prépare à les filmer. Nos prises de vues seraient d’ailleurs plus qualitatives !

Allé, après 4 vidéos en 4 semaines, je  vais main tenant pouvoir… Rouler ! Direction les Carroz (74) ce week-end pour la Coupe, de France mais surtout pour le Championnat de France de VTT de Descente Master. Je ne sais pas trop ce que ça va donner pour moi, mais ça risque de ressembler plus à un enduro qu’une DH au niveau du temps 😉

VoulVoul Racing Team – Oz en Oisans 2015

Le Team VoulVoul Racing était bien-sûr présent sur le Championnat de France de VTT de Descente 2015 à Oz en Oisans.
Marine Cabirou était « forfait » suite à son crash, quelques semaines plus tôt à Lenzerheide en Suisse, qui lui a coûté quelques semaines d’arrêts pour cause de vertèbres lombaires fracturées. Elle sera normalement de retour pour le Championnat du Monde en Andorre début septembre.
Manque de chance, son frère Rudy chute lors de la première descente de reconnaissance, perd connaissance et se blesse au poignet… Il n’a pas pu participer à la course. Le choc l’a bien sonné et Rudy  ne se souvient plus de sa matinée de vendredi. Actuellement 20è du classement général de la Coupe du Monde, il était plus sage, pour lui, de ne pas imaginer prendre le départ de ce Championnat de France. J’attends d’ailleurs de ses nouvelles, car son poignet était douloureux samedi et il devait faire des examens médicaux aujourd’hui.
En manche finale, Baptiste Pierron, très en forme et rapide lors des essais, crève et voit toutes ses chances s’évaporer. Baptiste était vraiment à l’aise sur le parcours d’Oz en Oisans et il apparaissait comme un « outsiders »… Cette crevaison l’a bien frustré… Mais il est jeune et il en vivra d’autres des Championnats de France !
Marc Cabirou chute lors de son run final mais il termine quand même 40è…. Dommage, il aurait pu atteindre un top 25 vu ses temps intermédiaires.
Romain Goulesque termine 43è et Antoine Afflatet 23è Cadet.
Il y a des week-ends « sans » pour le Team VVR, mais la roue tourne…
Plus d’informations sur le site internet du Team VVR.

 

Canicule

Il y a 8 jours, j’ai reçu un superbe amortisseur Öhlins TTX22 (avec son ressort titane RCS) de la part de Jérôme de X1 Racing Suspension et Pierrick de chez Öhlins. Cet amortisseur, c’est le top du top en matière de matériel VTT et vu que ce week-end je devais filmer un pilote qui a encore dû reporter le tournage (cette année, ils me le font tous, soit pour cause de blessure, soit parce que leur VTT est cassé, soit à cause de la météo…etc), je me suis mis en quête d’une solution pour leur faire, à mon tour, une surprise…

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Des pilotes qui roulent sur du Öhlins, je n’en connais pas des masses. Alexandre Fayolle, que j’ai déjà filmé cette saison, était en Suisse à Lenzerheide pour la Coupe du Monde DH. Je me suis donc tourné vers son team-manager, Kevin Locquet, qui travaille désormais pour X1 Racing Suspension et Öhlins et qui roule toujours très fort ! D’ailleurs, le week-end précédent, il était « ouvreur » sur la Coupe de France #1 de DH des Angles où, avec son temps, il aurait terminé dans les 100 premiers.

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C’est donc vendredi soir à 22h qu’on convient du spot (à 15 minutes de chez moi) et de l’heure de rendez-vous le lendemain matin. Depuis 4 jours, il fait super chaud et le thermomètre monte à 38°c l’après-midi. C’est la canicule et Kevin va en baver ! Surtout qu’il a passé le jeudi et le vendredi à rouler et voir des clients dans les stations des Portes du Soleil.

A 8h30, on attaque les prises de vues… Jusqu’à 13h15. On n’aura donc pris que 4h45 pour filmer cette petite vidéo qui vient donc remercier Jérôme et Pierrick, et par la même occasion Alexandre de Mohawk’s Cycles et Pivot Cycles (pour qui Kevin travaille aussi) puisque Kevin et moi roulons sur ces vélos.

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Tout au long du tournage, les cigales ont accompagné nos déplacements… J’aurais pu enlever le son de la vidéo mais finalement non, les cigales, le ciel bleu, la chaleur, voila des éléments bien représentatifs de la « canicule » !

 

La Lance un jour de canicule

Le VTT, pour moi, ce n’est pas que du ride, ou plutôt que du sport, de l’entrainement ou de l’entretien physique… J’aime rouler, parfois en course, chronométré (et je fais souvent des résultats pitoyables en course de DH hahaha), mais j’aime aussi découvrir des spots sauvages, m’ébahir devant des points de vues naturels et grandioses.  J’aime aussi, de temps en temps, rouler seul, à mon rythme, et me poser dans un petit coin de nature. D’ailleurs, notre sport est bien un des rares (avec le ski de randonnée, ou l’escalade) qui, malgré son coté technique (matériel) permet de donner l’impression de ne pas trop déranger la nature environnante, à condition de trouver des chemins qui autorisent l’évasion. Et par-dessus tout, lorsque la sortie se conclut par un passage sur un sommet, l’impression d’avoir fait un joli tour est parfaite !

Mercredi, malgré la canicule, je suis donc parti à l’assaut de La Lance (1340m) pour la 2è fois. Cette montagne arrondie (vue du sud) fait un peu la liaison entre la Drôme Provençale et les premières montagnes du Vercors. On la distingue depuis Montélimar, jusqu’au Ventoux.

Vers 16h20, j’attaque donc la montée depuis le hameau des Guilles (517m) en direction du sommet de La Lance (1340m). La chaleur, en bas, est pesante: 38°c.

Après une bonne demi-heure d’ascension, une petite brise salvatrice est perceptible dans quelques parties du chemin. Les rares passages à l’ombre sont si bons… Depuis le départ, le chemin est bordé de petits bouquets de lavande sauvage. D’ailleurs il reste encore un (dernier) couple d’agriculteurs locaux qui la cueille (vu dans « Des Racines et des Ailes »)

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L’élévation, depuis le départ, est régulière et difficile… Mais au fil de la montée, le décor devient grandiose: « sortie carte postale »

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Une centaine de mètres sous le sommet, les feuillus ont disparu et les quelques épineux laissent place à une végétation aride… ça doit sacrément souffler ici ! Par contre, la lavande sauvage, symbole du sud, du midi, reste présente jusqu’en haut, et se mêle à la végétation alpine.

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Le sommet (1340m) est tout proche, et là, le vent (un mini-mistral) se lève ! Il fait 10°c de moins qu’au départ… C’est parfait ! Il est 17h45…

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De l’autre côté de La Lance (« derrière » pour un « sudiste »), le relief est bien différent: les pentes sont abruptes et on n’imagine pas qu’il y a de telles falaises derrière le mamelon vu du sud. Derrière, il y a donc les dernières vallées « provençales » de la Drôme, le Diois…

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Après une petite pause, je prends la direction du GR9, droit vers Nyons, sur la crête…

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Et je laisse le sommet derrière moi.

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En haut, le vert et le violet dominent…

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En bas, c’est le jaune des Genêts qui se démarque.

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Sur la crête, le GR9 n’est malheureusement pas praticable en VTT. Les buis ne laissent pas assez de place pour le cintre et même un randonneur à pieds aurait du mal à passer… Je grogne un peu ! Voila un des rares endroits où le chemin est un peu ouvert.

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Après 20 minutes de débroussaillage, je retrouve un chemin plus large…

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Perfect place… pour la pause Figolu !

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Je m’éloigne du sommet

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Puis le GR9 part dans la pente

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Malheureusement, le single n’est qu’un agrégat de cailloux roulants. L’adhérence est nulle, impossible de mettre un peu d’angle dans les virages et j’entends les cailloux qui tapent sous le tube diagonal. Autant le décor est majestueux, autant le chemin n’est pas super plaisant…

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Au dessus de la Combe de Sauve, on distingue mieux le Mont Ventoux à l’Est:

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Arrivé à la Combe de Sauve (505m) les champs de lavande ne sont pas encore taillés… C’est le bout du monde ici !

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Pour revenir au Hameau des Guilles, pas le choix, je prends la route de Novézan (et je passe à 403m) puis de Rousset les Vignes. J’ai mis autant de temps pour descendre que pour monter. Les moments de portages dans les buis et les quelques fois où j’ai cherché mon chemin m’ont bien ralenti !

Une dernière photo avant de passer en voiture à Valréas…

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Prochaine idée de sortie, toujours sur le GR9, de la Combe de Sauve jusqu’à Nyons… Il y a plein de choses à découvrir encore !