Pas de BMX pour moi ce soir. Je me suis fait mal au genou en manche 1 dimanche dernier à la DH du Mont Bouquet et j’ai un hématome… Pas envie de risquer de tomber dessus !
Alors je suis allé faire un « petit » tour de VTT tranquille, sans prendre de risque.
Je me gare à Aubres (294m) et je prends la direction du Col Flachet (646m). Je m’élève entre le Courbiou et les Veyronne, et bientôt le Mont Ventoux apparait derrière moi.
Le vieux village d’Aubres au fond, en début de rando…
Toujours Aubres au fond mais maintenant je vois le Mont Ventoux (à droite).
Au Col Flachet, je me dis que ce n’est pas la peine de descendre derrière sur le chemin de 4X4 alors je tente de monter sur un single qui grimpe sur la Petite Veyronne (786m).
En montant sur la petite Veyronne (786m)
Je pousse le vélo et je « jardine » un peu. Je prends un chemin sur la crête et je tombe sur 2 taureaux qui tapent du pied quand j’approche. Je les fixe, je leur parle en patois cantalou et ils semblent me comprendre ! « béichi bééééh milla diou, béni béni ». Je les contourne en passant à 5m d’eux, dans les buis et… Plus de chemin !
« Meuh meuh meeeeuuuhhh mooouuuuhhh ! » (traduction: « non non noooon, dégage ! »)
Obligé de retourner dans l’autre sens. Je tente un autre single et je tombe sur un petit circuit d’enduro moto mais je ne trouve pas de chemin qui descend de l’autre coté… Je redescends le single que j’ai monté et je file vers la Combe de Sauve sur le chemin de 4X4.
Je tombe sur la route (505m) qui va de Venterol en direction de la Lance et du Cougoir et je la remonte. Je bifurque à droite sur le chemin de 4X4 en direction du Col de Venterol (912m). Ça monte fort, c’est dur, mais ça monte bien !
Col de Venterol (912m), vue sur le Mont Ventoux
En haut à droite, la Lance (1330m) vue depuis le Col de Venterol.
Dans la montée, le Col de Venterol (à droite) est déjà loin !
Direction la Pousterle (990m), je reste sur la piste pour atteindre le sommet du Cougoir (1214m).
« Aaaah, tu ne m’as pas baisé cette fois-ci le(la) Cougoir(ar) ! Je ne me suis pas trompé et je ne me suis pas arrêté sur la Montagne La Croix comme il y a deux semaines ! »
La vue est super chouette là-haut ! Il n’y a quasiment pas de vent et il fait chaud !
La descente c’est dans cette direction… Enfin il faut faire le tour de la falaise !
La Montagne d’Angèle (1606m) en face et celle de Miélandre (1451m) à gauche (où j’étais il y a 3 semaines)
La maison est en face, en bas… loin…
Le Plateau de Bure (avec son Pic à 2709m)
(Il y a 2 semaines, sous la pluie et en montant de Teyssières, j’ai cru être au sommet du Cougoir alors qu’il était là)
Il est 18h, je suis parti de la voiture à 15h30… Et je n’ai croisé personne depuis mon départ !
Allez, c’est parti pour la longue descente !
J’avoue, je n’ai pas pris le chemin de la crête mais je suis revenu à la Pousterle par la piste (sur deux lacets). Je suis seul et si je me fracasse, ça risque d’être compliqué !
Le chemin qui va de la Pousterle en direction de Condorcet est hyper-technique et engagé au début, avant de se transformer en un single rempli de gravillons blancs, bien fun !
La descente de la Pousterle… Engagée au début !
Au hameau des Cognets (602m), je continue en direction de Lanserand (496m) en croisant un poney qui bouffe, tranquille, en liberté ! Quelle vie !
Manque de bol, mon disque arrière s’est desserré. Mes nouveaux moyeux sont des Center-Lock et j’ai monté mes anciens disques 6 trous avec des adaptateurs DT-Swiss…. Mais ce n’est pas top du tout !
Dés que je freine, ça fait le même bruit que le brame du cerf, mais ça ne me donne pas la trique !
Je traverse le ruisseau du Merdari (412m) et la descente a donc fait 802m de dénivelé. Pas mal !
Je file vers Condorcet où je réclame de l’eau à une dame qui mange en terrasse.
Je prends la route jusqu’aux Pilles et je prends le chemin du Crapon pour revenir à Aubres… à 20h30
Les Pilles, avec l’Eygues…
J’arrive à Aubres, le Cougoir est tout au fond, en haut.
Aubres, le seul village que je connaisse avec une boulangerie et… un magasin de vélos !
Je ne sais absolument pas combien de kilomètres j’ai fait, ni même le dénivelé, mais je dirais dans les 1300m… Nice !
Effectivement, comme on me l’avait dit, mes nouvelles roues carbone Knight Composites Enduro sont clairement bien plus rigides que mes anciennes roues Praxis Works (qui étaient déjà de bonnes roues, mais pas en carbone). Ça filtre moins en descente, mais dans les singles sinueux, j’ai trouvé ça top ! Le bruit est aussi assez frappant: comme si tu roulais sur des roues en… plastique.
En tout début de ride je me suis dit qu’il me faudrait un temps d’adaptation mais dans la descente du Cougoir, je les ai oublié !
Retour à la maison… Une vue fabuleuse sur… l’Auvergne ?!
(Photo prise depuis la route Tulette-Suze La Rousse)