Mon Enduro Des Terres Noires 2018 // Vis ma vie de poireau de l’enduro

Cette course, je l’attendais depuis 2016. J’avais pris tellement de plaisir cette année là qu’il fallait que j’y revienne !… Même si je savais que j’allais en chi..!
Une fois l’inscription validée, je n’ai pas eu beaucoup de mal à convaincre Benji et Romain de revenir aussi, ainsi que François qui devait tester cette course ! Et puis dans la liste des inscrits j’ai aperçu Florent et Sté Lian alors autant se faire le déplacement ensembles, dans le même gite #BonneÉquipe

Et je leur ai préparé un petit roadbook chacun, à coller sur le cadre…

Arrivés vendredi soir, on s’envoie une pizza/binouze chacun dans le centre-ville, assortie de bonnes vieilles blagues… Mais on surveille tous les dernières prévisions météo du lendemain.
Je reste optimiste: « on va passer à travers, on ne se prendra pas la pluie ! »… Puis on reçoit un message de l’organisation qui nous explique que « les parkings (les prés) du départ de la Liaison 1 sont boueux et que les véhicules vont rester planter dedans. La solution est donc de partir en vélo depuis le PC course à Digne et de monter sur non-pas 300m mais 700m ». Pas le choix et puis à la fois on n’aura pas besoin d’aller chercher les voitures en fin de journée.
Samedi matin, on ouvre les volets à 7h00 et il fait beau mais il y a des nuages au loin… « Ça va le faire ! » #Optimiste

8h19 on pointe en bas et on attaque la Liaison 1 vers le hameau du Villard des Dourbes. Ça monte bien sur la route mais… ça monte ! Je pars toujours un peu vite mais je fais l’ascension avec François. Au Villard, on quitte la route et on découvre le chantier: c’est dégueulasse Une bonne boue liquide ou collante suivant les endroits, à cause des pluies des jours précédents.

En haut de la Liaison 1, on a donc fait 15km et 700m de D+ sauf qu’on arrive après notre heure de départ (comme pas mal d’autres concurrents). Je passe devant le départ et le starter voit ma plaque et me dit de partir. Je bois une gorgée d’eau, j’enfile le masque, je suis mort, je sue comme un cochon… et goooo !
Spéciale 1: j’ai l’impression que c’est la même qu’en 2016. Ça attaque sur un single peu pentu dans les bois mais il est dégueulasse. Je me mets en vrac partout. Je roule depuis 30″ et je me dis que la journée va être longue ! Je sors de la forêt et j’arrive dans les terres noires. Là, il y a une succession de toboggans et de pétards…. Et p’tain ces pétards, ils te cassent les pattes ! Au 3è, je préfère sauter du vélo et courir mais… Burp burp heeee J’ai la gerbe qui monte… Noooon ! L’enchainement liaison/spéciale est un enfer ! Je termine comme je peux ! Je n’ai même pas pu apprécier le circuit…
A l’arrivée, mon niveau de lucidité est proche de zéro et j’ai le moral dans les chaussettes. Je pense même à l’abandon tellement ça m’a mit une claque au moral ! J’arrive même pas à faire des photos des terres noires, c’est dire !

Mais non bordel, t’es pas là pour t’arrêter déjà !
Au ravito d’Archaix, je fais un carnage ! Je descends une bouteille de Coca et j’empile les pâtes de fruits dans ma bouche ! Refait le type !
Un ancien qui aide les bénévoles me propose une gniole… « Me cherche pas toi ! »
Liaison 2, on monte sur un single dégueulasse, comme si tu roulais dans la chiasse ! Puis on pousse dans les terres noires où on croise la Spéciale 1. Les tops pilotes passent à une allure incroyable (notamment Romain !)

L’effet Coca/pâtes de fruits fonctionne, je me requinque !
Au départ de la Spéciale 2, je le sais, c’est celle « des crêtes » et il y a forcément une petite inquiétude ! En 2016, j’étais tombé juste avant de revenir dans la forêt et heureusement, avec ma « technique de l’étoile de mer », je n’avais pas dévalé la pente sur le côté !
Le départ dans la forêt est un peu plus sec que sur la Spéciale 1 (en plus les nuages se sont éloignés). Ça serpente entre les arbres et François, parti derrière moi, me double avant d’arriver sur les crêtes (parfait ! J’ai personne derrière sur les crêtes).
En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que le truc le plus chaud (à mon avis), ce ne sont pas les crêtes mais le dévers d’avant, qui longe la forêt. Là, je roule sur des œufs ! Et c’est parti pour les crêtes ! Je m’oblige à regarder loin, à freiner avec parcimonie et ça passe carrément bien !
Je retourne dans la forêt, ça penche un peu mais j’enchaine bien et puis sur le bas, biiimmmm, ça rattaque avec les pétards qui me scient les pattes jusqu’à l’arrivée… Rolalalaaaa, c’est dur ! Je demande aux signaleurs s’ils ont un cœur artificiel mais aucun n’est équipé !
En bas de la Spéciale 2, je suis dead !

Et là, c’est parti pour la Liaison 3, gros poussage sous le cagnar. Je suis mort ! Il fait super chaud et les nuages noirs, autour de Digne, lâchent de grands coups de tonnerre… « On va y prendre ! »
Florent reste avec moi dans cette liaison et cette course individuelle est en train de devenir un sport d’équipe !
On arrive au départ de Spéciale 3 en ayant fait un genre de fractionné pédalage/poussage (je me dis qu’en « run and bike » on serait peut-être pas trop mauvais ?)

Spéciale 3: l’orage est tout prêt ! On aperçoit des averses autour de nous, ça tonne… Et les bénévoles nous demandent de prendre le départ. On a aperçu François prendre son départ et après quelques minutes, Florent démarre. Je pars peu après.

Cette spéciale me parait assez nouvelle et elles est sèche ! Un super single rapide avec des beaux appuis, des racines, puis des zones érodées où je saute les marches (parfois par deux) sans toucher aux freins puis… un pétard de la mort sur 100m de long pppffff Heureusement après ça rattaque avec du rapide et du fun ! Rolalalalaaa, elle est vraiment géniale cette spéciale !
En bas, François, Stélian, Benji et Florent sont là. On va au ravito du PC Course et on apprend que la Spéciale 4 va peut-être être annulée à cause des orages. Au bout de 45′, l’organisation nous annonce que la Spéciale 4 est maintenue et tout le monde part sur la Liaison 4 vers « l’antenne »… sous la pluie (mais il ne tonne plus).
La montée de presque 650m sur la route, se fait sous l’eau… Un régal !

En haut, c’est le bordel. Tous les concurrents attendent leur départ mais ça ne part pas puisque le médecin de course est occupé par un gars qui s’est fracassé sur les crêtes et un autre qui a fait un allergie en bouffant un Snickers au ravito (allergique aux cacahuètes)… Enfin je crois que c’est ça ?

[C.P: Ti Cos]

On attend 45′ sous la pluie, au sommet de la montagne, et le vent se lève même un peu… J’adore !

Finalement, l’organisation laisse démarrer la course et je vois François et Stélian qui passent dans les premiers… Et c’est tant mieux pour eux parce qu’après, ça pleut fort !
Comme je suis resté sur le côté du paquet à discuter avec les copains, je m’engage dans la queue au moment où ça pleut fort et je découvre la Spéciale 4 !
Spéciale 4: le début se fait sur un single pioché récemment à flan de montagne avec des épingles dans la pente et de la terre glaise (?)
C’est un carnage total ! J’arrive à passer les épingles sans tomber grâce à ma technique mondialement reconnue du pied/compas mais dans tous les virages du haut il y a des cadavres dans les buis. J’en entends qui gueulent: « putain mais c’est n’importe quoi ?! Ils veulent qu’on se fasse mal ou quoi ? »
Finalement, je rentre dans la forêt après m’être fait doubler quelques fois quand même (mais toujours en gênant le moins possible mes poursuivants) et le grip n’est pas trop mauvais. Je me fous en travers pour taper dans les virages relevés et je remercie dieu à chaque virage réussi !
Malheureusement, ça ne dure pas longtemps puisqu’en bas la boue colle de plus en plus ça bourre dans le cadre. Ma roue arrière reste bloquée 3 fois et je dois m’arrêter pour parvenir à rouler. Je me prends même une gamelle le troisième coup, couché sur le côté, les jambes d’un côté d’un arbre et le haut du corps de l’autre. Plié en deux !… Mais pas de rire ! Un peu plus loin, alors que j’essaie de pédaler malgré cette boue, j’en arrache mon petit guide-chaine…
J’arrive au ruisseau et le bas est rapide et la boue est liquide. Me voila sauvé !
A l’arrivée, je suis crépi mais j’ai fini la journée ! Alors bien sûr que je vais finir ! (Malgré avoir pensé à l’abandon dans la 1)
Le soir, on est tous morts au gîte ! On s’envoie quand même une petite bière, une plâtrée de spaghettis bolo avec de l’Aubrac de Florent et le saucisson maison de ma mère. On refait le monde, on refait les spéciales, on regarde les caméras embarquées de Romain (pppfffiiiooouuu, ça avionne) et on se couche avec les cuisses en feu après 56km et 2060m de D+ sur le VTT (et à côté aussi ! )

7h ce matin, le téléphone de François réveille toute la clique !
On regarde dehors: il fait beau, et même bien meilleur qu’hier à la même heure ! Heureusement sinon on aurait peut-être bien bâché s’il pleuvait !
« Allez, on se bouge ! C’est juste comme une rando du dimanche matin aujourd’hui »
8h15, on est les premiers à pointer au PC Course pour la Liaison 6 (la Liaison 5 et la Spéciale 5 on été annulées pour les mêmes raisons que la veille) et on attaque par la route. Comme d’hab’ je pars un peu vite et je roule avec Jey Maréchal (sur son E-bike) avant de me dire « olaaaa, calme toi ! ». Puis on prend le chemin de 4X4 où je bavarde avec Johan Souque puis Laurent Meunier… Puis on enquille un magnifique single (sec)… et interminable quasiment jusqu’au départ de la Spéciale 6.

Quand j’arrive là-haut, les meilleurs s’élancent… Et Goula (22è) n’a quasiment pas le temps de souffler ! Ni même Stélian (29è) ou Benji (38è). François part à la 85è place. Florent est 213è et moi 249è.

Spéciale 6: ça démarre sur un single relativement pentu avec de belles épingles sèches ! Trop bon ! Je double 2 gars (Champagne ! Je suis chaud comme la braise aujourd’huiiiii !) Et puis après une relance sur un chemin de 4X4, on rentre dans un single profond et mouillé. Les cailloux et les racines ressortent un peu avec les passages et je glisse de l’avant, j’ai du mal à prendre les épingles, j’y arrive pas, j’ai peur… Fais chier ! Les 2 gars me redoublent puis 3, puis 4, puis 5…. pppfffff Je suis dég’ ! C’est pas possible d’être une quiche pareille sur le gras surtout qu’il y a deux ans j’avais aimé ce bas de spéciale sur le sec !
Bon, bref, pas grave, je suis en bas !
Je repasse au ravito du PC Course et je croise Florent qui part pour la liaison 7. Les autres sont déjà tous en route bien-sûr.
Je refais un peu de maçonnerie dans ma bouche avec des pâtes de fruits empilées que je fais prendre avec du nougat et que je mouille au Coca ! Ensuite, je remplis mes deux gourdes avec du sirop de menthe.
« P’tain, il ne te reste qu’une montée (la descente tu la feras de toutes manières), allez, finis ça ! »
Et c’est parti pour la Liaison 7, qui est en fait la même liaison de 650m que la 4 de la veille vers « l’antenne »… Encore un bon morceau !
Sur la première moitié, je monte bien tout en bavardant avec d’autres concurrents puis une fois dans la forêt, j’aperçois Florent… Je ne pensais pas le rattraper ! On monte les lacets d’en haut à pieds et ensembles. Florent est cuit ! Il est couché sur son vélo qu’il pousse, ou c’est peut-être son vélo qui le porte (?) Et on arrive finalement en haut éreintés physiquement mais motivés, mentalement, pour en finir !

Spéciale 7: the last one ! Je la connais un peu. C’est la même qu’en 2016, quand j’avais fini avec une crampe à la cuisse droite et l’impossibilité de plier la jambe sur la moitié du circuit. C’était folklorique pour tourner à droite, pied en bas…
Ma descente se passe plutôt bien et je me prends une petite gamelle en me poussant sur la gauche pour laisser passer 2 gars. Sur le bas, je sens qu’une crampe arrive. « Hooo non, pas comme en 2016 ! » Mais finalement, elle ne se déclenche pas !
Dans cette spéciale, il n’y a quasiment pas de montée (comme dans la 6 d’ailleurs) et elle est vraiment top ! Sur le bas, les copains m’attendent et m’encouragent et je donne tout… Sur 50m avant la ligne !
Au final, je ne sais pas comment c’est possible mais je gagne quand même des places par rapport à la veille ! Je termine 226è scratch et 53è Master (on était 400 au départ).
Avec les deux spéciales d’aujourd’hui, le circuit nous a amené à un total de 89km pour 3300m de D+ (il me semble qu’initialement, sans les soucis de boue dans les parkings, ça devait faire 72km pour 3100m de D+ ?)
Les copains ont vraiment bien gazé ! Romain termine 18è, Stélian 29è, Benji 33è, François 83è (17è Master) et Florent 204è.
Après un excellent repas offert par l’organisation, on est rentré à la maison.

L’Enduro des Terres Noires, c’est une « épreuve » mais au-delà du caractère physique de la chose, c’est avant tout une organisation incroyable ! Tout est pensé de A à Z sans fausse note: même les sets de tables des repas du samedi soir et du dimanche midi sont des cartes des spéciales (c’est une exemple, une anecdote, mais c’est dire…). Alors oui, les choses se sont compliquées avec la météo des derniers jours et la météo de samedi, mais il s’agit bien là du seul paramètre que l’organisation ne peut pas maitriser.
Au final, l’Enduro des Terres Noires 2018 a encore été une belle réussite ! Quelle course !
Je n’ai pas pris autant de plaisir qu’en 2016 mais c’est en aucun cas la faute de l’organisation mais bien de ma détestation des conditions humides… Alors vivement 2020 ? Sur le sec ?

P.S: si vous pouviez juste virer quelques pétards dans les spéciales, elles seraient encore plus funs !

DH de Combes 2018 // Coupe d’Occitanie #2

Après la DH du Mont-Bouquet il y a trois semaines,  le petit monde des descendeurs du sud de la France se retrouvait à Combes dans l’Hérault pour le seconde manche de la Coupe d’Occitanie et surtout le premier Championnat d’Occitanie (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées réunies).

Le coin est carrément dynamique au niveau du VTT et après l’Epic Enduro, cette course de DH précèdait l’Enduro World Series qui aura lieu ce week-end à Olargues.

En 2017, la course de Combes avait retenu l’attention de pas mal d’entre-nous puisque nous avions adoré la piste ! Alors pour cette édition, le club du 4X Combes a quand même fait quelques petites modifications sur son tracé mais au final, elles ont toutes été bénéfiques !

Dans ces conditions, et sachant que le calendrier des courses internationales proposait un petit « break » après la manche d’ouverture en Croatie et avant celle de Fort William en Écosse, quelques pilotes de haut-niveau étaient venus « s’entrainer » sur la piste de Combes, et pourquoi pas récupérer le maillot de Champion d’Occitanie2018: Dylan Levesque (Team ADH/Cube), le vainqueur 2017 – Baptiste Pierron (Team VVR) l’auvergnat blessé à Losinj mais qui s’est quand même qualifié en finale – son frère Antoine Pierron (Team VVR) – Mattéo Iniguez (Planète 2 Roues) , 5è Junior à Losinj – Hugo Frixtalon (MTB Les Angles) – Antoine Vidal (Calvisson VTT). Mais il y avait aussi quelques « têtes d’affiches régionales » (« nationales » ?) avec, en premier lieu, les locaux Julien Piccolo ainsi que son ami Martin Jouët-Pastre (Team X1 Racing), l’autre local Pierre Lunel et son co-équipier Anthony Chirossel (Teaml Rotwild France) et évidemment le jeune Louis Gaillet (Team VVR) qui avait remporté la course du Mont Bouquet alors qu’il n’est que Cadet ! Et on a aussi aperçu Romain Paulhan (Fox/Santa Cruz) qui a malheureusement chuté aux essais et s’est abimé un pouce…

La bataille s’annonçait sévère !

Du côté des Dames, avec la présence de Marine Cabirou (Team VVR) en pleine forme (4è à Losinj), le sort semblait joué d’avance pour la première marche du podium, mais Linda Jager (Alpes Mancelles Ride Race Team) avait fait le déplacement ainsi que Léane Chardonnieras (Commençal Junior Cartel) qui évolue en équipe de France Junior.

Mais revenons sur la piste…

Le départ, inchangé, démarrait toujours sur des grandes dalles rocheuse, face à la Méditerranée et le Mont Saint-Clair au loin (mais qu’on n’a pas pu apercevoir ce week-end)

Guillaume Pena

Antoine Liaboeuf

Exit la grande courbe de l’an passé jusqu’au pont, le 4X Combes avait tracé un nouveau virage dans la forêt, et quel virage ! Un bijou ! Ces quelques mètres dans un appui en terre et épines de pins, c’est juste ce qu’on adore tous !

Baptiste Pierron

Quelques rochers formaient ensuite des marches avant de reprendre le tracé habituel:

 

Plus loin, après le pont, la piste est plus plate mais la vitesse emmagasinée envoie tout le monde vers une succession de petits jumps naturels:

 

Julien Coste

Axel Pouget

Puis on rentre dans la forêt dans une section qui a soulevé beaucoup de questions stratégiques: valait-il mieux prendre l’échappatoire des premiers rochers ? A priori oui pour ceux qui passaient en « mode freinage/trial »

Marc Cabirou prenait les rochers !

A partir de là, la piste était intégralement en sous-bois jusqu’en bas et la succession de virages relevés et marches jusqu’au premier roadgap est juste jouissive ! Tu prends de la vitesse entre les « virolos » et tu essaies de coucher le plus possible ton vélo entre les lignes droite, parfois agrémentées de bonnes grosses marches !… A quand un stage de traceur de piste à Combes ?

Thomas German

Flavio Paradelo

Lucas German

Calvin Julien

On arrive au premier roadgap. un passage impressionnant et aussi lieu de débauche. Les anciens (mais toujours jeunes) du 4X Combes qui ont laissé le vélo de DH dans le garage ont installé une buvette/barbec ‘. Ambiance kermesse du village, sono, bières, sandwichs/saucisses pendant que les furieux passent au dessus des têtes des visiteurs.

Bizarrement, tous les ans Marc Cabirou se retrouve en photo devant la buvette… Un signe ?

Olivier Nicole

Ambiance…

Nicolas Canet

Raph Iniguez

Julien Coste

Fiesta…

« Mais qu’est ce que je fous là ? »

« Ça passait, c’était beau »… Crash dans le virage…

Ça y est, le rythme cardiaque redescend un peu après cette grosse marche mais la piste s’incline plus et il va falloir jouer du frein maintenant ! Un mur bien large avec plein de trajectoires fait suite au roadgap.

Jean-Didier Payet

Thomas German

En bas du mur, tu as le choix, soit tu vas vers le second roadgap, soit tu l’esquives par l’échappatoire. Le deuxième roadgap est bien plus rapide que le premier.

La marche avant le roadgap:

Aurélien Garzino sur le second Roadgap:

Othax Dubedout

L’inclinaison de la piste est désormais moins importante. Quelques « S » dans un bout de forêt avant le petit pédalage du DFCI.

Enzo Ferrara

Il faut se concentrer encore quelques dizaines de secondes ! il reste une ligne droite avec une succession de marches à enrouler ou sauter. Plus tu vas vite, moins ça tapera !

Guillaume Gravoulet tape « un peu ».

Lucas De Boissieu

Un petit « S » dans la poussière et on bascule dans un toboggan qui passe au dessus d’un ruisseau…

Thierry Salles

Théo Bourdely

La partie suivante ressemble à un single mais attention, les petites nouveautés sont bien vues ! Il ne faut pas se rater dans le petit dévers qui nous fait remonter à gauche avant les deux nouvelles petites marches.

L’arrivée n’est plus très loin, un petit passage dans les rochers, une ligne droite, une marche qui tape, un virage à plat et le dernier gap (je n’ai pas fait de photo sur celui-ci).

… Quelle piste !!!

De l’avis unanimes de tous les pilotes avec qui j’ai discuté, tout le monde s’est fait plaisir sur ce tracé ce week-end ! Qu’on soit une « fusée world cup » ou un « poireau » dans mon genre, la piste de Combes te donne la banane et il ne te tarde qu’une seule chose: la course de l’année d’après !

Les pilotes de niveau international se sont clairement entrainé efficacement ce week-end et pour les plus lents, il faut reconnaitre que même les échappatoires ne sont pas vécus comme une double punition (celle de prendre l’échappatoire parce que tu es un naze sur le vélo, et celle de perdre un temps fou à tout contourner). Certains échappatoires sont même plus rapides quand on a un niveau faible, plutôt que de tenter de passer les obstacles en trialisant.

Et par rapport à l’an passé, on n’a pas vraiment eu de poussière. La terre était « bijou ».

Que de compliments, alors bien-sûr il y a eu quelques soucis. Le samedi matin les rotations des navettes ont été trop longues. Seulement deux descentes pour la plupart des participants, ce n’était pas assez. Mais l’organisation a bien réagi et a accéléré le mouvement l’après-midi et a aussi décidé de repousser l’horaire de fin des reconnaissances à 18h15… Bravo !

Au final, certains ont réussi a faire 9 descentes. Parfait !

Dimanche, jour de course !

La pluie annoncée dans la nuit n’est pas tombée et la piste n’a pas évolué… Mais fera-t-il orage l’après-midi ? « Pas-sûreeeeee » nous disent les locaux avec l’accent !

Comme l’an passé, le départ de la première manche est un peu retardé et certains grognent un peu… No stress les gars !

Les Minimes démarrent puis finalement les Masters aussi ! Les VoulVoul Racing mettent le feu au départ de Patrice Afflatet, le premier des « adultes » à s’élancer:

En fin de première manche, c’est Dylan Levesque (Team ADH/Cube) qui prend la tête devant Baptiste Pierron (Team VVR) et Julien Piccolo (Team X1 Racing)… Un podium qu’on avait annoncé avec les jeunes du César Bike. Mais ce n’est pas le podium final !

Chez les Dames, Marine Cabirou (Team VVR) prend la première place facilement devant Linda Jager (Alpes Mancelles Ride race Team) et Léane Chardonnieras (Commençal Junior Cartel)

… Mais rien n’est joué !

On repart donc pour la seconde manche et on sent un petit flottement parmi les chronométreurs… Il se passe quelque chose mais bon, pas grave, on y va tous poignée en coin !

Une fois tout le monde passé, les meilleurs pilotes remontent au paddock et ne connaissent pas leurs temps. On attend tous le classement…

Après quelques minutes, c’est finalement un podium remodelé qui est annoncé (par rapport à la première manche) et c’est Baptiste Pierron (Team VVR) qui l’emporte devant Julien Piccolo (Team X1 Racing) et Dylan levesque (Team ADH/Cube).

Les temps des 10 meilleurs sont vérifiés par Patrice Afflatet… Et les autres attendront. Rien de grave en soit, mais mis à part eux, les autres ne peuvent pas être certains de leurs temps/classements.

Voila les 10 premiers:

1er – Baptiste Pierron 2’36″798

(Photo ratée mais je la poste quand même…)

2ème – Julien Piccolo 2’37″884

3ème – Dylan Levesque 2’37″890     (6 millièmes derrière Julien !!!)

4ème – Antoine Pierron 2’40″601

5ème – Pierre Lunel 2’43″691

6ème – Louis Gaillet 2’44″503 (Vainqueur Cadet)

7ème – Hugo Frixtalon 2’44″519

8ème – Antoine Vidal 2’44″633 (Vainqueur Junior)

9ème – Mattéo Iniguez 2’44″790 (2ème Junior)

10ème – Marc Cabirou 2’45″162 (2 images de Marc dans le descriptif de la piste)

Podium Scratch (et Sénior) – Julien Piccolo est Champion d’Occitanie puisque Baptiste Pierron est licencié en Aura:

Les vélos des trois pilotes les plus rapides du week-end:

Baptiste Pierron – Team VVR – Mondraker Summum/SR Suntour

Julien Piccolo – Team X1 Racing – Commençal V4 29’/Öhlins X1 Racing

Dylan Levesque – Team ADH/Cube – Cube Two 15 – Öhlins X1 Racing

Chez les Dames, le classement reste le même qu’en première manche. Mais attention, Léane Chardonnieras n’est que junior, elle n’est donc pas sur le podium des « grandes ». C’est Esther Jorissen (4X Combes) qui termine à la 3è place derrière Marine Cabirou (Team VVR) et Linda Jager (Alpes Mancelles Ride Race Team):

1ère – Marine Cabirou – 3’09″042

2ème – Linda Jager – 3’39″597

3ème – Esther Jorissen – 4’20″097

Podium Dames (Marine Cabirou est Championne d’Occitanie 2018:

Puisqu’elle est citée au dessus, voila le podium de Léane Chardonnieras (Commençal Junior Cartel) vainqueur Juniors Dames devant Milla Del Colle (VC Salindres) qui a enchainé les mésaventures ce week-end (plus de frein avant en finale mais qui prend quand même le maillot de Championne d’Occitanie Junior 2018).

Léane Chardonnieras

Milla Del Colle

Chez les Juniors, c’est donc Antoine Vidal (Calvisson VTT) qui l’emporte devant Mattéo Iniguez (Planète 2 Roues) et Jules Picod (Les Gets Intense)… Les trois potes sur le podium !

(Les images d’Antoine et Mattéo sont au dessus)

Jules Picod

Antoine Vidal est donc le Champion d’Occitanie Junior 2018

En Cadet, Louis Gaillet (Team VVR) l’emporte devant Melvyn Baillon (Lourdes VTT) et Maxime Morro (VC Spiripontain)

il y a une erreur sur la photo du podium Cadet puisque Raph Iniguez n’est pas 3è mais bien 4è. Louis Gaillet est sacré champion d’Occitanie Cadet 2018.

En Master 30, Romain Goulesque (Team VVR) descend plus vite que le nouveau papa Olivier « Sauce » Nicole et Alexandre Tissier (VVS Roanne Bike).

Pour l’anecdote, depuis qu’ils sont en Masters, Olivier et Romain passent devant l’un et l’autre sur les courses… mais le Champion du Monde, c’est Olivier. Ça bataille sévère !

Alexandre Tissier

« Sauce »

Romain Goulesque

Il manque Alexandre Tissier sur le podium. « Goula » est Champion d’Occitanie Master 30 2018:

En Master 40, Robert Julien (Lachtouteam Race) prend encore l’avantage sur Jean-Didier Payet ( Team VVR) et Cédric Pouget, tout fier !

Cédric Pouget

Jean-Didier Payet

Robert Julien

Robert Julien est Champion d’Occitanie Master 40 2018

En Master 50, comme au Mont Bouquet, Jean-Michel Deluen (César Bike) remporte la course devant Patrice Afflatet (Team VVR). Il est est Champion d’Occitanie Master 50 2018

En catégorie Open, Paul Gayral (CSO Millau) remporte la course et le titre (à sa grande surprise) devant Alexis benoit (Brassac VTT) et Maxime Morro (VC Spiripontain):

Paul Gayral

C’est bien Maxime Morro qui aurait dû être à la 3è place… Germain Boullier est 4ème Open à 0,7″ de Maxime.

En Minimes, Mathieu Leboucher (Roc Évasion) remporte le titre de est Champion d’Occitanie Minimes 2018 devant Thomas Ollier (VC Lodèvois) et Lucas Benevens (4X Combes)

En Minimes Filles, Camille Falourd termine devant Maëlle Escudero (Lattitude VTT). C’est Maëlle qui remporte le titre de Championne d’Occitanie Minimes Filles 2018

Comme vous avez pu le constater, les podiums annoncés dimanche soir n’ont pas forcément été corrects. Le classement de la course est disponible sur ce lien

Apparemment, il y a eu un souci de synchronisation des ordinateurs des chronométreurs (pas la même heure en haut et en bas). J’ai donc pu repérer certaines erreurs en comparant les images des gens que je connais et le classement, mais je ne suis sûr de rien (il y a même quelques personnes qui ne sont pas inscrites dans leurs catégories).

Bref, ça ne change pas grand chose et on a passé un excellent week-end ! Cette histoire de chronomètre concerne la « boite privée » qui s’en est occupée et ce n’est pas la faute du 4X Combes.

Quant à moi, heeee, bon, je ne termine pas dernier Master 40 mais 9è sur 11… Wooaaa champagne !!!

Je n’ai pas sauté les roadgaps (comme prévu) mais je suis passé partout ailleurs et alors quel plaisir sur le vélo ! Je reviendrais bien sur cette piste hors course ! Merci Antoine et le 4X Combes !

Un grand merci aux amis du César Bike pour la logistique du week-end. Le gîte était un peu loin mais quel décor dans cet ancien bar de Saint-Vincent d’Olargues. On était complètement hors du temps !

C.P: Lolo Photos

Quand t’as pas de jet d’eau…

Team Pi’Viocs avec Jean-Michel Deluen.

La prochaine course qui concerne l’Occitanie, ce sera du 29 juin au 1er Juillet aux Angles pour le Mordoride. L’an passé, la course et contest du Whip Off avaient été un franc succès. Ce sera aussi une manche de la Coupe de Catalogne de DH. Allez-y, vous ne le regrettera pas… Mais moi peut-être (?) Je me suis inscrit à la Mountain Of Hell (le même week-end) avant que la date de la course des Angles ne soit modifiée. Je serai donc aux 2 Alpes.

N’oubliez pas la Coupe de France de DH de Brassac dans moins de deux semaines (mais encore une fois je n’y serai pas puisque je serai sur l’Enduro des Terres Noires)

Hop, voila plein d’autres photos:

Ombre…