Randonnée VTT du Mur de la Peste à Lagnes (84) ce matin avec François, JDidier et Ben.
Vu que c’est loin et qu’on a dû faire 1h10 de route (il a fallu se lever à 6h), on a rentabilisé en tournant sur le grand parcours ! 47km et 1550m de D+ sur le GPS de François, et bien plus sur les GPS des copains… Bizarre !
La première partie était assez ludique et bien roulante jusqu’au premier ravitaillement, malheureusement, on s’est un peu fait bouchonner. D’ailleurs, on a longé un canal et ce n’était pas très large, et j’ai appris qu’un rider est tombé dedans.
Après le premier ravitaillement, les singles étaient bien plus caillouteux et avec le dégel (c’était complètement gelé à notre arrivé là-bas), ça glissait de partout en montée et en descente… Mais bon, on a quand même réussi à bien s’amuser !
Avant le deuxième ravitaillement, on grogne un peu parce que la montée sur le chemin de 4×4 est longue (avec quand même une belle vue sur le Ventoux enneigé, les Dentelles de Montmirail… mais avec un panneau au début: « chasse en cours » ???) et on préfère les singles ! Surtout qu’après 2 belles montées, on est descendu par la route… Mais la suite en valait la peine !
Au deuxième ravitaillement, on pose les vélos le long du DFCI qui le jouxte (dans une épingle) et je vois descendre quelques 4×4 de chasseurs. Le second, un pickup, prend le virage à la corde, roule sur la roue avant d’un E-bike (ça le décolle du sol, roue en « 8 ») puis roule avec les deux roues intérieures au virage sur le vélo d’un gamin. Tout le monde crie, ça se met à courir, on prend sa plaque, le gars accélére et se barre (en croisant tous les autres vététistes dans le chemin qu’on venait de monter).
Franchement, je ne suis pas un anti-chasse, loin de là (vraiment !), mais cet acte était absolument intentionnel. Le gars n’a pas juste accroché le vélo avec sa roue arrière. Non ! Il est passé sur les vélos pour les détruire. Dans le même coin, à Saumane, le 18 décembre, un vététiste se prenait une balle dans l’épaule alors qu’il était sur un chemin large et ouvert. Et puis avant notre départ, l’organisation nous disait que régulièrement les chemins sont débalisés…
C’est du délire ! Le chauffeur du 4×4 a entendu tout le monde crier pour qu’il s’arrête, il s’est barré… C’est triste de donner une telle image de sa pratique. Ce gars ne devrait pas avoir le droit de posséder un fusil parce que soit il ne voit rien (dans le meilleur des cas), soit il est dangereux (soit il n’était pas en état de conduire).
Le gamin de 14-15 ans, qui était là pour randonner, était écœuré… Roue en « 8 », fourche vrillée, cadre fissuré (?), cintre tordu…
De quoi aussi, pousser des organisateurs bénévoles qui se bougent pour leur commune à stopper leur évènement l’an prochain… Mais non, il ne faut pas ! Tenez bon !
Bref, on repart du second ravitaillement et on arrive dans un spéciale, un single de plusieurs kilomètres de descente rapide et sinueux. La folie ! Ça ne descendait pas très fort sur le deuxième moitié, mais suffisamment pour conserver de la vitesse et cela, pendant de longues minutes. Trop cool !
En bas de cette descente, je choppe une petite crampe, je suis resté trop longtemps debout ! LOL Mais en courant à côté du vélo en montée, ça passe !
On longe le Mur de la Peste (un rempart édifié dans les monts de Vaucluse afin de protéger le Comtat Venaissin de la peste qui frappa Marseille et une partie de la Provence en 1720-1722. S’étirant sur 27 kilomètres, il est bâti en pierre sèche) et on termine par quelques jolies petites descentes.
A l’arrivée, bière et sandwich steak-moutarde. Plutôt bien, surtout que les ravitaillements étaient valables !
François aurait pu faire deux fois le circuit, Didier aurait pu faire 20km de plus et moi 10km de plus… mais Ben en a bavé !
Merci à Vincent pour le prêt des gants parce qu’avec deux gants droits #boulet, j’aurais eu du mal. Surtout que ça caillait !
J’aimerais bien refaire cette boucle au sec, sans tous ces cailloux glissants !