Aux Verneys avec Éloy et aux 3 Lacs

Je commence à avoir la selle encastrée dans le postérieur !
Hier matin, petite rando aux Verneys avec Éloy (où on a croisé, ou plutôt dépassé dans une montée difficile, une ancienne qui nous a expliqué qu’on était « envahi par les VTT, que vous ne prévenez pas quand vous dépassez, que les chemins sont interdits aux VTT, que les électriques c’est n’importe quoi »… MDR, on a pris pour tous les tebê qui passent à fond sont prévenir, ralentir, dire merci… Mais je pense qu’elle était un peu « rigide » la vieille peau aussi LOL). Hier après-midi nouvelle montée au Pain de Sucre, par Gros Mélèze (portage, pour aller vite vu que la météo était incertaine… Même s’il n’a pas plu finalement) et surtout descente par un nouveau chemin bien cool ! Il fallait que je le découvre ! (Ça vaut le coup François !)


Ce matin rando jusqu’aux 3 Croix avec Éloy qui s’est envoyé 350m secs dès le début (!) et cet apre’m montée jusqu’au Lac du Grand Ban d’où je suis vite descendu vu que l’orage arrivait. Je n’ai pas eu le temps de m’occuper du mouton perdu que j’ai croisé… Le loup s’en occupera ?

Franchement, il faisait pitié là-haut, seul, avec l’orage qui débarquait. J’ai cherché le berger, je ne l’ai pas trouvé…
Et entre toutes ces randos, ça y va sur le pumptrack avec le gamin… Mais où des anciens débarquent parce que ça fait trop de bruit le skate, appellent le maire qui débarque en trottinette électrique XPTDR
C’est CHO avec les anciens à Valloire ! Le village leur appartient ! A quand une maison de retraite et un couvre-feu ?

Le Bikepark de La Grave, c’est freeride !

On s’est fait un petit plaisir avec le Facteur ! On est allé rouler à La Grave, sur le bikepark réputé « enduro engagé » de la Meije. Et puis on y a aussi retrouvé Jey Maréchal qui était hier aux 7 Laux.
Et bien c’est vrai, les pistes de La Grave sont de sacrés morceaux ! D’abord le dénivelé est de 1000m sur le premier tronçon (le 2è tronçon est 800m plus haut, au niveau du glacier, mais il était fermé aux VTT aujourd’hui, et une seule piste en descend). Ensuite, les 5 pistes n’ont pas de couleurs mais il est bien mentionné qu’il faut rouler là-bas avec un gros enduro ou un VTT de DH. Et effectivement, c’est nécessaire !
Et les débutants, oubliez !
D’entrée de jeu, au pif, on a fait la pire, direction les Vallons avec de le grosse pente et des cailloux et des appuis fuyant. François a fait un petit « couché » dans les caillasses d’entrée de jeu. Après cette descente, on n’en menait pas lourd avec le facteur ! Mais l’enthousiasme de Jey nous a galvanisé !


Et puis on a essayé les autres, toujours dans la pente, toujours dans les cailloux, les dalles en haut, puis dans la forêt sur des très longs singles en bas, mais toujours dans de la grosse pente. Il n’y a pas de gros appuis relevés, pas de tables, pas de gaps en bois, mais c’est du vrai VTT que tu fais là-bas !


Et franchement, on a bien aimé ! Ce bikepark ne ressemble a aucun autre ! Ça ne roule pas très vite, c’est « tech » sur le haut et à de nombreux endroits sur le reste des tracés, mais ça roule !
Le seul souci, c’est la foule entre 10h et 12h. On a fait la queue pendant 1h sur une montée. Mais à la fois, de 9h (ça ouvre à 8h30) à 16h, on a réussi à faire 6 descentes et c’était suffisant ! La 7è nous aurait rincé !
Et quel décor !
La journée est à 27€ et passe à 37€ quand le deuxième tronçon est ouvert…
La sauterelle, sur le capot de la voiture à La Grave, est restée accrochée jusqu’à Valloire, des Hautes-Alpes à la Savoie en passant par le Galibier ! LOL

Je découvre le Caroux

Hier, j’ai découvert le Caroux. J’avais déjà roulé sur Lamalou Les Bains (en enduro) ou Combes (pour la DH régionale), mais jamais du côté d’Olargues/Mons La Trivalle. Alors il me fallait un guide et c’est Eric qui s’est dévoué ! Trop cool, je le suis depuis un moment sur facebook et on s’était croisé chez moi pour les journées tests Pivot Cycles il y a 3 ans. Eric fait partie de l’équipe qui trace et entretient les pistes du Caroux, et qui organise l’EWS et l’Epic Enduro.
Réveil à 6h15, j’arrive à la célèbre station service de Mons La Trivalle (chez Théo Galy, ou plutôt chez Luc qu’on ne présente plus) avant 8h00 et on monte par la route puis les chemins jusqu’à la chapelle de Saint-Martin Du Froid, 900m plus haut… Pierre, un ami d’Eric, souffre un peu, il est en surchauffe. Mais on sait que ça descend derrière.


Arrivés en haut, le décor est fantastique ! Il y a de la brume de chaleur alors on ne voit pas la mer, mais c’est déjà bien beau ! J’y retournerai !
Après quelques minutes à dévorer le paysage, on attaque la descente empruntée tous les ans par les enduristes, au milieu des bruyères aux couleurs roses.
Et là, tatatatatatatatatatatataaaaa, c’est un chemin de muletier rempli de cailloux et de pavés quasiment jusqu’en bas. Ça secoue la prostate ! Rolalalalaaaa, c’est pas engagé, mais hyper-physique, et puis les épingles ne sont pas faciles à prendre. Il faut savoir « endurer » là-bas !
Je me rends bien compte, en bas, que les chemins sont nettoyés, roulés, empruntés, et dans la forêt c’est plus roulant, mais il y a toujours du caillou ! Eric connait le circuit par cœur et je vois bien qu’il prend les bonnes trajectoires là où je galère parfois, mais il n’y a rien d’insurmontable.


En bas, Pierre qui descend pas mal, décide de rentrer. Il est cuit. Avec Eric on remonte au départ de la spéciale de Bardou et je crois qu’on se remet 500m de D+ puisqu’à la fin il avait 1400m de D+ sur son GPS.


La spéciale de Bardou, qui descend jusqu’à Mons La Trivalle, est dans la forêt et heureusement, parce qu’il est midi et il fait 32°c, on cherche l’ombre. Cette spéciale est plus roulante que la précédente mais elle comporte encore plein de pierriers. Elle est aussi bien nettoyée et roulée. Sur le bas, elle reste longtemps coincée entre deux murs de pierres espacés de l’équivalent de deux guidons, il faut rester attentif.


A Mons, on s’arrête, il fait trop chaud et Ricou a des crampes. Moi ça va, je pourrais continuer, mais j’aimerais aussi être rapide comme lui dans les descentes…
Bon, bah il faut que j’y retourne, il y a d’autres tracés (plus engagés) à découvrir ! On n’a fait « que » 42km…