Un seul petit souvenir de ce magnifique week-end sur la Brioude DH Cup 2022.
J’avais oublié mon sac de matériel photo/vidéo à la maison… Du coup, vous l’avez remarqué, j’ai envoyé de la story avec le téléphone. Certains avaient même une story en ligne avant d’avoir passé la ligne d’arrivée. Véridique ! Toutes mes story ont fait plus de 2000 vues. Il y en a eu presque 100 sur les 2 jours.
Pour ma part, je ne retiendrai qu’une seule chose, c’est qu’en 2023, je serai encore inscrit là-bas dès la première minute ! Cette course est la plus belle organisation DH en France (j’ai participé à plus de 140 courses en 23 ans). Tout est génial : la piste, les remontées, le paddock, l’ambiance, les ravitos, les bénévoles, leur bienveillance (sur le bord de la piste ainsi que ceux qui chargeaient les VTT, les chauffeurs des navettes…)
Je suis souvent pessimiste au sujet de la DH régionale et nationale en France… Mais c’est ma passion malgré mon niveau de poireau… Et là, je me dis que c’est encore possible !
Je viens de regarder les V-logs de Bernard Kerr, son trackwalk, sa journée de recos, sa journée de finale. Il a kiffé cette petite piste autant que moi qui suit plutôt proche du niveau de Bernard Pivot sur un VTT ! « Sooo sick » comme il dit souvent !
Je termine 21è sur 28 dans la catégorie des « anciens de +35 ans ». Quelle perf’ ! LOL
Mais c’est aussi tellement cool de se mettre en « mode course », de cogiter un peu sur la manière dont on va passer (survivre à) certains obstacles.
Samedi, à ma 7è reco, j’ai sauté trop à gauche sur la marche du pierrier d’en haut et j’ai atterri la roue avant sur l’appui du virage en bas de la dalle. Roulé-boulé. J’ai fini sur un échec…
Dans la nuit, je me suis réveillé et j’ai dû cogiter sur ce passage pendant 3h, impossible de fermer l’œil ! Dés la première reco du dimanche, j’ai pris le truc un peu plus large et c’est passé facile (ainsi que pendant mes runs).
Cette tension, quand ça finit bien, elle est juste trop bonne ! En 2020 et 2021, on n’en a pas assez profité vu le contexte ! En 2022, j’espère que la nouvelle situation pourrie et anxiogène qu’on vit de loin nous permettra de nous amuser quand même sur les courses, parce que le temps d’un week-end, le temps de quelques runs, tu décroches quand même bien de tout ce stress et cette montée en tension générale qu’on ne peut de toutes manières pas maitriser…
Merci aux organisateurs Maxime Chanel, Baptiste Pierron, Fabrice Guinguet, le Coste Crew, tous les bénévoles, mon frère Vincent pour l’hébergement, les copains sur place…