J’avais pris les skis de rando, j’aurais mieux fait de prendre le vélo !
Balade sur le « chemin des estives » à Anglards de Salers hier (après 3 jours de pluie qui ont fait fondre toute la neige). Il s’agit d’un chemin en cul de sac qui passe par différents burons (les laiteries de montagne qui ne sont plus utilisées désormais, mais que certains chanceux retapent en chalets de vacances), assorti de panneaux et bornes explicatives sur le thème de la faune, de la flore, de la fabrication encestrale du Cantal, d’une table d’orientation… Avec une vue imprenable sur le massif cantalien (côté ouest), le Pays de Salers, la Corrèze au loin, le Plateau des Milles Vaches, les monts du Sancy. Un virée entre 1100m et 1220m loin de tout…
Le dernier buron, celui de la Béliche, est ouvert au public.
Il y a quelques temps (2 mois), en montant au Mont Rachas avec l’ami Fafi, j’avais cassé la chape externe de mon dérailleur Shimano XTR 12v SGS. Il s’agissait d’une chape en carbone.
Après de nombreuses recherches, il s’est avéré qu’il m’était impossible de trouver une chape de rechange où que ce soit: en magasin ou sur le net (et que lorsqu’elle serait disponible, elle serait dans les 100€).
J’ai bavardé un moment de tout ça avec Pierre qui est compétent dans le domaine et il s’est rendu compte que la chape externe du dérailleur Shimano XT 12v SGS est compatible avec le modèle de gamme supérieure… Sauf qu’effectivement, elle n’est pas en carbone mais en alu.
La semaine passée, cette chape apparaissait comme disponible sur le site de Sos Hanger ( https://soshanger.com/ )
Je l’ai aussitôt commandé (26,50€ fdpc).
Reçue aujourd’hui, je l’ai montée sur mon corps de dérailleur XTR (attention, il a fallu utiliser la petite rondelle de l’axe supérieur de la chape XTR pour que tout fonctionne bien) et me voila donc avec un dérailleur XTR avec une chape alu, qui fonctionne ! Un dérailleur XT(-R) ?
Ça me fait un dérailleur en spare…
Si la mésaventure est arrivée à quelqu’un d’autre, ça peut être utile !
Mon collègue Fafi la Moule m’a fait un cadeau ! C’est un boss !!!
Je voulais juste monter au Cougoir, mais les patous ne l’ont pas voulu…
Départ d’Aubres jusqu’au Col Flachet puis descente dans la Combe de Sauve par le GR9, j’attaque la montée vers le Col de Venterol et je vois un panneau « interdiction d’emprunter le chemin suite à des problèmes ». Bon… Je suis déjà passé quelques fois là, sans les panneaux, j’ai déjà bavardé avec les bergers, et j’ai toujours eu de bonnes « relations » avec les patous qui gardent les troupeaux.
La dernière fois que j’étais allé là-haut par contre, j’avais croisé un groupe de belges en panique qui redescendaient vite après que leur chien (pas attaché) se soit fait attaquer par les patous (ils ont fait leur boulot).
Bref, 150m sous le col, j’entends les clochettes des moutons et des chèvres et tout de suite les patous viennent dans ma direction… Mais j’en vois 3 alors qu’avant il y en avait 2. Je reconnais la femelle, qui est sympa, mais les deux autres sont très agressifs, donc je fais demi-tour.
Je redescends jusqu’à la route et je me dis que je vais tenter de passer par la ferme des Audries (je ne suis jamais passé par là), sauf qu’une fois arrivé sous la ferme, j’entends les chèvres et des chiens peu de temps après… Demi-tour… Pas la patience de prendre des risques, seul…
J’ai aucun souci avec le fait que les bêtes soient gardées par des chiens, je n’en ai d’ailleurs pas peur, mais d’un côté, ça commence à me gonfler… Sur toutes les montagnes des Baronnies derrière chez moi il y a des troupeaux gardés par des patous et où qu’on aille, on se fait recevoir: au Mont Rachas (une fois par 6 en même temps), sur La Lance (ils sont très agressifs mais heureusement toujours dans l’enclos), au Cougoir désormais, à Miélandre, sans parler de la Montagne d’Angèle, interdite.
Je pense aussi qu’il y a de la tension dans l’air avec le loup…?
Il n’y aurait pas eu les panneaux aujourd’hui, j’aurais fait face aux chiens, je serais passé. Mais là, s’il y en a un qui me gniaque, je suis 100% en tort… Et je comprends le berger qui veut se protéger face aux touristes qui portent plaintes quand ils se font recevoir.
Alors interdisons tout, il n’y aura plus de soucis…
Bref, je suis redescendu à Venterol, je suis passé voir les safres que j’avais trouvé quand je travaillais à Nyons (tellement jolies ces formes), puis je me suis fait un petit Pontias avant de rentrer par le chemin du Crapon.