Complètement à la masse, il décide de participer à la rando la plus difficile de l’hiver malgré une bonne crève !
ABERRANT !
Voilà, c’est comme ça que je pourrais résumer ma journée de VTT. Je suis allé ce matin à Mérindol (84) pour participer à la MéRandolaise, une rando que j’ai déjà fait 2 fois et qui est carrément physique dans sa globalité et qui propose des descentes magnifiques dans le Petit Luberon.
A la base, je devais y aller avec François le Facteur mais j’ai la crève depuis 2 jours. D’ailleurs, tout le monde à la crève à la maison: pneumopathie à mycoplasma. Un p’tain de virus qui touche aussi largement les élèves en ce moment. Donc je n’ai pas pu y échapper…
Bref, pour ne pas contaminer le Facteur, on a pris chacun nos véhicules et je l’ai rattrapé sur l’autoroute A7 vers 7h00 (départ de la maison à 6h30).
A 8h00, c’est l’heure du Doliprane pour ma part, puis on a pris le départ de la rando avec une grande question pour moi: irais-je au bout cette fois-ci, parce que le grand parcours du jour c’est 52km et 2300m d+…
Au bout de 5-6km, je dis au Facteur de se barrer, je ne peux pas (en temps normal) rouler à son rythme (… alors là…).
Au fil des kilomètres, je croise des copains, l’équipe Supervelo/Supertour Clothing avec Kévin, Yann, Raphaël… etc Plus loin c’est Allessio que j’aperçois…
Clairement, cette rando est ultra-physique car les montées se font souvent au fond de drailles soit sur des chemin de 4×4 interminables, soit sur des singles en terre et cailloux, avec une bonne inclinaison. C’est dès les premières montées que je pousse le VTT et je vais aussi vite que si j’étais dessus.
Par contre, la totalité des descentes sont jouissives ! C’est bien tracé et entretenu, parfois dans la pente et les cailloux, souvent sur de beaux singles rapides au fond des vallées. Mention spéciale pour la grande descente après les 2è ravito, exceptionnelle ! Surtout la fin à partir des maisons !
J’en ai vraiment bavé dans les montées, j’ai beaucoup poussé, et même le Facteur a souffert et posé le pied quelques fois à partir du kilomètre 25. C’est dire s’il fallait gérer l’effort !
Au dernier ravito, le 3è, je rattrape Mik. A chaque fois je tombe sur lui en rando. On finit le grand parcours ensemble. Je suis totalement cuit, mais content d’en finir !
Parti à 8h00, j’arrive au bout du truc à 14h20, 3 ravitos et quelques pauses photos comprises. Pas de regrets !
A l’arrivée, il faisait 17°c et j’étais le seul à avoir roulé avec 2 polaires et 1 maillot de VTT. Tout le monde était en t-shirt, moi j’avais froid…
J’ai essayé de dormir un peu en fin d’apre’m. Impossible, j’avais trop de crampes dans les jambes !
ABERRANT