présentation de LA PATA NEGRA, la nouvelle ligne tracée par Elliot Vallon #99, le pilote du team @VVR Academy qui roule désormais avec notre logo sur le maillot (1er de la DH urbaine de Dieulefit, 2è de la DH de Laudun, 2è de la DH de Manigod, 2 podiums en Coupe de France, 1 finale en Coupe du Monde…)
Elliot rêvait d’un tracé DH multi-trajs avec des dévers et de la pente à partir des pistes rouge et bleue… Il l’a fait !
Cette piste, c’est comme la Pata Negra, c’est de la qualité supérieure !
https://www.4seasonsbikepark.fr/
Voila une vidéo tournée « vite fait » avec la GoPro le 14 avril avec nos potes de Vélosolutions qui nous ont aidé à retravailler le départ de la piste rouge. Pour ceux qui ont le niveau, vous pourrez vous envoyer là-dessus dés maintenant. Pour les autres, vous pourrez éviter ou enrouler les sauts ou prendre le départ de la piste bleue parallèle, et profiter du spectacle ! https://www.4seasonsbikepark.fr/
Ça ne m’est arrivé que très rarement en 155 courses, mais hier je n’ai pas pris le départ de l’Enduro du Vercors…
Je déteste rouler dans la boue, le gras, et après 2 journées de thalasso-thérapie, j’ai fait une croix sur la 3è journée de compétition.
Samedi, j’ai fait l’ensemble du parcours des spéciales du lundi (au début avec Freddy et Théo) en mode « reco », mais en appuyant sur les pédales en liaisons parce qu’il faut que je me prépare pour une grosse épreuve début juillet (pas une course mais un gros biketrip). Toutes les spéciales étaient bien grasses et dès la 1ère on s’est pris une bonne pluie puis ça s’est arrêté, puis il est encore tombé des averses (au départ de chaque spéciales).
A la fin de ma journée de recos, j’étais un peu cuit (en particulier à cause de la très longue liaison 3) et je pense que j’ai dû prendre froid vu que j’étais trempé en lavant le VTT, et je ne me suis pas assez couvert la nuit (dans le camion).
Dimanche matin, j’ai reconnu une fois la Spéciale 5 et j’ai vite senti qu’il y avait un souci, impossible de me mettre debout sur le bike…
L’après-midi, alors que la pluie était prévue, j’ai tenté de monter en avance au départ des 3 Spéciales du prologue mais nous étions appelés par ordre de numéros. Avec le 320, j’ai regardé quasiment tout le monde partir dans la liaison. Une fois la plaque récupérée, je suis monté à une bonne allure, doublant peut-être 40 pilotes, mais au départ de la Spéciale 1 les départs étaient aussi donnés dans l’ordre. Obligé d’attendre mon horaire… Longtemps…
20 minutes avant mon départ, et alors que j’avais vu partir peut-être 200 pilotes sur le sec, la pluie démarre avec même quelques grêlons… Moral à 0…
Dans la forêt de la Spéciale 1 du Prologue, c’est le carnage. Je double 3 gars à plat ventre dans la boue, sans tomber… Mais je me fais aussi doubler 2 fois et dans la montée du milieu, obligé d’y aller à pieds, les cuisses en feu.
Dans la Spéciale 2, je me rate après le départ et je dois poser le pied là où ça remonte. Ça glisse partout… Le bas est quand même très cool à rouler !
Dans la Spéciale 3 du Prologue, sur la piste de luge des J.O. de Grenoble 68, j’ai la chance de passer avant la grosse averse. Une Spéciale originale et géniale, malheureusement trop courte.
Samedi soir, il pleut jusqu’à 21h30 et ça en met ! Le bruit des gouttes sur le toit du Transporter me fait sombrer dans la dépression ! haha
Au réveil dimanche matin, sur le parking du télésiège de Méaudre, je ne vois pas à 30m tellement le brouillard est épais… Je décide d’aller rendre mon transpondeur. 1h plus tard il fait grand beau mais c’est trop tard, je me casse et puis dans la forêt ce n’est pas sec !
Les copains avec qui j’aurais dû rouler et qui ont fait le tour des spéciales se sont finalement pris le déluge dans les Spéciales 4 et 5. Et puis apparemment dans la 3 c’était le chantier.
Pas de regret pour cette édition 2024, surtout que j’ai fait tout le tour, j’ai tout vu.
Néanmoins, les Spéciales étaient TOUTES très chouettes et j’ai découvert et adoré le coin Méaudre/Autrans. C’est dément là-bas !
Lors des recos du samedi, on a croisé pas mal de pilotes qui faisaient des rotations en camions (de clubs, de teams…etc), qui se faisaient tracter par des VTT électriques… Je comprends pourquoi vu que tous ceux qui ont fait toute la boucle à la pédale en ont carrément chié pour rouler comme moi le lendemain, et bien plus le surlendemain.
Et encore une fois, je me pose des questions d’équité en enduro…
Bref, moi je suis un pinpin, et ça ne change pas grand chose à ma performance ! LOL
Ouverture du bikepark de Montclar. Inutile de dire qu’on s’est régalés avec Antoine. Les pistes étaient un peu molles en haut en début de journée mais au fil du temps, avec les passages, on s’est vite retrouvés avec des tracés vraiment top à rouler ! Il reste des feuilles au sol en bas, dans la forêt, et ce n’est pas toujours simple de voir où rouler, mais encore une fois, en multipliant les runs, on s’y fait et on n’a pas chaumé avec l’Antoine: 13 rotations aujourd’hui (on a même fermé le télésiège).
C’était tellement cool ! J’ai déjà hâte de revenir à Montclar !
Ce week-end avait lieu la DH du Camp de César, retour en images sur la promotion que j’ai fait, et sur ma course, sur le vélo et au micro…
Avant la course, pendant les entrainements quelques temps auparavant:
Entrainement du 16 mars:
Entrainement du 23 mars:
Entrainement du 6 avril:
Entrainement du 13 avril:
Ma DH du Camp de César:
La DH du Camp de Cesar 2024, c’est fait ! Et j’avoue que cette seconde journée de course m’a carrément réconcilié avec cette compétition et plus particulièrement avec le club du Cesar bike. Je sens qu’il s’est enfin passé quelque chose de très positif ce week-end: grâce aux dernières pluies, certes on a eu des appels et réceptions mous au niveau des tables du parking hier (et merci à ceux qui les ont reshappées en urgence le soir), mais pour le reste du tracé, on a eu un super grip et la piste faisait plaisir à rouler. Grâce à ce terrain facile à rouler, les pilotes étaient bien plus en sécurité, on a eu assez peu de crashs (par rapport à l’an passé dans la poussière) et grâce à cela, le planning a presque été respecté et on a enfin pu réorganiser la César Cup (avec les 30 meilleurs) après les 2 manches chronos de la Coupe d’Occitanie.
On a aussi eu peu de « top pilotes », peu de « têtes d’affiches » cette année du fait de l’organisation de la 1ère manche de la Coupe du Monde en même temps, mais on a quasiment fait le plein et la majorité des riders se sont régalés hier et aujourd’hui ! Ça faisait plaisir d’entendre les commentaires des uns et des autres après la course. Et puis on a eu une belle ambiance au niveau du roadgap tout le week-end et au niveau des tables du parking le dimanche.
Il est évident que la piste de Laudun n’est pas le meilleur tracé de la région ! Il est aussi clair qu’on ne peut pas rajouter 200m de d- pour arranger le truc. Pourtant, cela permettrait de rajouter des parties multi-trajectoires, de vraies zones de freinage, moins de pédalages… On le sait bien… Mais quoiqu’on en pense, on a encore vu du vrai pilotage à Laudun ce week-end !
On a aussi vu pas mal d’engagées du côté des filles, et avec un sacré niveau ! Elles m’épatent toutes !
Pour ma part, il a fallu insister un peu pour avoir une navette de plus le samedi (par rapport à l’an passé), pour bien penser à organiser/guider les pilotes dans la file d’attente du bas avec les barrières et la rubalise. Ça n’a pas empêché l’attente en haut, mais personnellement, j’ai fait 5 descentes de reconnaissances hier, en m’arrêtant discuter très longtemps sur le côté de la piste. Certains pilotes ont fait 8 voire 9 descentes samedi !
Il y a toujours plein de petits ajustements à faire et tant qu’on n’organise pas une course de DH, on ne se rend pas compte de la masse de petits détails qui changent tout.
L’état de sécheresse de la piste en 2023 a engendré un gros manque de grip, il y a eu beaucoup de glissades, de chutes, de fermetures de la piste le samedi, d’arrêts de course le dimanche, de retard, de tension chez les pilotes, les organisateurs, les parents; et moi qui m’expose avec mon micro et ma grande gamelle, j’en ai pris plein des oreilles sans pouvoir y changer grand chose et j’en ai gardé un très mauvais souvenir…
Cette année, je reviens satisfait de m’être investi à mon niveau (promotion + micro) pour cette course et je félicite la cinquantaine de bénévoles du club, ainsi que ceux qui se sont investis sur le terrain avant et après la course, et en particulier notre nouveau jeune président Yannis Baconnier qui a beaucoup pris sur lui, notamment en écoutant quelques-unes de mes demandes dont je parle au-dessus. Il a d’ailleurs des idées lui aussi pour améliorer le truc, des détails… Pourquoi pas proposer au « top 5 filles » de participer à la César Cup ? C’est dans l’ère du temps… Pourquoi pas transférer une navette du dimanche vers le samedi ? (Le dimanche on a besoin de moins de remontées. Mais on doit pouvoir organiser les convois pour se croiser sur la montée…)
Ça cogite déjà, tant mieux !
J’espère qu’on arrivera à se mobiliser encore en 2025. C’est clairement pas simple !
Coté course, je termine 12è Master 35 sur 18 engagés, et 117è scratch sur 165 engagés. Ça ne fait pas rêver mais j’ai encore fait « ma course annuelle zéro échappatoires » et ça me satisfait bien ! Et pour la première fois, j’ai du faire un re-run, bloqué en run final par le pilote qui me précédait et qui était tombé sur la 1ère table du parking.
Merci à Christophe Doul’ qui a bien assuré au micro pendant que je roulais