Hier, j’ai découvert le Caroux. J’avais déjà roulé sur Lamalou Les Bains (en enduro) ou Combes (pour la DH régionale), mais jamais du côté d’Olargues/Mons La Trivalle. Alors il me fallait un guide et c’est Eric qui s’est dévoué ! Trop cool, je le suis depuis un moment sur facebook et on s’était croisé chez moi pour les journées tests Pivot Cycles il y a 3 ans. Eric fait partie de l’équipe qui trace et entretient les pistes du Caroux, et qui organise l’EWS et l’Epic Enduro.
Réveil à 6h15, j’arrive à la célèbre station service de Mons La Trivalle (chez Théo Galy, ou plutôt chez Luc qu’on ne présente plus) avant 8h00 et on monte par la route puis les chemins jusqu’à la chapelle de Saint-Martin Du Froid, 900m plus haut… Pierre, un ami d’Eric, souffre un peu, il est en surchauffe. Mais on sait que ça descend derrière.
Arrivés en haut, le décor est fantastique ! Il y a de la brume de chaleur alors on ne voit pas la mer, mais c’est déjà bien beau ! J’y retournerai !
Après quelques minutes à dévorer le paysage, on attaque la descente empruntée tous les ans par les enduristes, au milieu des bruyères aux couleurs roses.
Et là, tatatatatatatatatatatataaaaa, c’est un chemin de muletier rempli de cailloux et de pavés quasiment jusqu’en bas. Ça secoue la prostate ! Rolalalalaaaa, c’est pas engagé, mais hyper-physique, et puis les épingles ne sont pas faciles à prendre. Il faut savoir « endurer » là-bas !
Je me rends bien compte, en bas, que les chemins sont nettoyés, roulés, empruntés, et dans la forêt c’est plus roulant, mais il y a toujours du caillou ! Eric connait le circuit par cœur et je vois bien qu’il prend les bonnes trajectoires là où je galère parfois, mais il n’y a rien d’insurmontable.
En bas, Pierre qui descend pas mal, décide de rentrer. Il est cuit. Avec Eric on remonte au départ de la spéciale de Bardou et je crois qu’on se remet 500m de D+ puisqu’à la fin il avait 1400m de D+ sur son GPS.
La spéciale de Bardou, qui descend jusqu’à Mons La Trivalle, est dans la forêt et heureusement, parce qu’il est midi et il fait 32°c, on cherche l’ombre. Cette spéciale est plus roulante que la précédente mais elle comporte encore plein de pierriers. Elle est aussi bien nettoyée et roulée. Sur le bas, elle reste longtemps coincée entre deux murs de pierres espacés de l’équivalent de deux guidons, il faut rester attentif.
A Mons, on s’arrête, il fait trop chaud et Ricou a des crampes. Moi ça va, je pourrais continuer, mais j’aimerais aussi être rapide comme lui dans les descentes…
Bon, bah il faut que j’y retourne, il y a d’autres tracés (plus engagés) à découvrir ! On n’a fait « que » 42km…