Enduro du Vercors // Trophée des Alpes d’Enduro

/// ABANDON ///

Ça ne m’est arrivé que très rarement en 155 courses, mais hier je n’ai pas pris le départ de l’Enduro du Vercors…

Je déteste rouler dans la boue, le gras, et après 2 journées de thalasso-thérapie, j’ai fait une croix sur la 3è journée de compétition.

Samedi, j’ai fait l’ensemble du parcours des spéciales du lundi (au début avec Freddy et Théo) en mode « reco », mais en appuyant sur les pédales en liaisons parce qu’il faut que je me prépare pour une grosse épreuve début juillet (pas une course mais un gros biketrip). Toutes les spéciales étaient bien grasses et dès la 1ère on s’est pris une bonne pluie puis ça s’est arrêté, puis il est encore tombé des averses (au départ de chaque spéciales).

A la fin de ma journée de recos, j’étais un peu cuit (en particulier à cause de la très longue liaison 3) et je pense que j’ai dû prendre froid vu que j’étais trempé en lavant le VTT, et je ne me suis pas assez couvert la nuit (dans le camion).

Dimanche matin, j’ai reconnu une fois la Spéciale 5 et j’ai vite senti qu’il y avait un souci, impossible de me mettre debout sur le bike…

L’après-midi, alors que la pluie était prévue, j’ai tenté de monter en avance au départ des 3 Spéciales du prologue mais nous étions appelés par ordre de numéros. Avec le 320, j’ai regardé quasiment tout le monde partir dans la liaison. Une fois la plaque récupérée, je suis monté à une bonne allure, doublant peut-être 40 pilotes, mais au départ de la Spéciale 1 les départs étaient aussi donnés dans l’ordre. Obligé d’attendre mon horaire… Longtemps…

20 minutes avant mon départ, et alors que j’avais vu partir peut-être 200 pilotes sur le sec, la pluie démarre avec même quelques grêlons… Moral à 0…

Dans la forêt de la Spéciale 1 du Prologue, c’est le carnage. Je double 3 gars à plat ventre dans la boue, sans tomber… Mais je me fais aussi doubler 2 fois et dans la montée du milieu, obligé d’y aller à pieds, les cuisses en feu.

Dans la Spéciale 2, je me rate après le départ et je dois poser le pied là où ça remonte. Ça glisse partout… Le bas est quand même très cool à rouler !

Dans la Spéciale 3 du Prologue, sur la piste de luge des J.O. de Grenoble 68, j’ai la chance de passer avant la grosse averse. Une Spéciale originale et géniale, malheureusement trop courte.

Samedi soir, il pleut jusqu’à 21h30 et ça en met ! Le bruit des gouttes sur le toit du Transporter me fait sombrer dans la dépression ! haha

Au réveil dimanche matin, sur le parking du télésiège de Méaudre, je ne vois pas à 30m tellement le brouillard est épais… Je décide d’aller rendre mon transpondeur. 1h plus tard il fait grand beau mais c’est trop tard, je me casse et puis dans la forêt ce n’est pas sec !

Les copains avec qui j’aurais dû rouler et qui ont fait le tour des spéciales se sont finalement pris le déluge dans les Spéciales 4 et 5. Et puis apparemment dans la 3 c’était le chantier.

Pas de regret pour cette édition 2024, surtout que j’ai fait tout le tour, j’ai tout vu.

Néanmoins, les Spéciales étaient TOUTES très chouettes et j’ai découvert et adoré le coin Méaudre/Autrans. C’est dément là-bas !

Lors des recos du samedi, on a croisé pas mal de pilotes qui faisaient des rotations en camions (de clubs, de teams…etc), qui se faisaient tracter par des VTT électriques… Je comprends pourquoi vu que tous ceux qui ont fait toute la boucle à la pédale en ont carrément chié pour rouler comme moi le lendemain, et bien plus le surlendemain.

Et encore une fois, je me pose des questions d’équité en enduro…

Bref, moi je suis un pinpin, et ça ne change pas grand chose à ma performance ! LOL

#viveladh

Merci à Julie et Vévé pour le lavage VTT, la douche et les apéros !

Je reviendrai faire cet enduro… Sur le sec !