Vu que j’avais adoré l’édition 2018 du Pilatrack, il fallait que j’y retourne en 2019 ! Alors quand Christophe a créé une discussion rassemblant tous les copains et les gens du club pour voir comment s’organiser ce week-end, j’ai décidé de rassembler tout le monde dans le même domaine, celui de La Barollière, que certains connaissaient depuis plusieurs années. Et la sauce a bien prise ! Qu’est ce qu’on s’est marré !
Samedi, pour la séance de reconnaissances, JDidier, Romain, François et moi avons été rejoint par Nicolas et DS Gonçalo qui étaient descendus la veille de région parisienne. Et puis il faut souligner que Didier participait à sa première course d’enduro… P’tain, on l’a tous « travaillé » pour qu’enfin il tente le truc ! Alors il fallait que ça lui plaise ! Et puis il fallait aussi que ça plaise à Bouba parce que quand il est venu chez moi à Valloire, il a détesté, et quand il est venu participer à la Mountain Of Hell sur mes conseils, il a détesté… Alors là, je lui ai même remonté son VTT pendant la liaison de la 2 le samedi, avant qu’il ne me pète une pile !
Samedi matin, on a donc reconnu une grosse moitié de la manche finale (« la poursuite »), notamment le gros pédalage histoire de montrer à Bouba qu’il allait falloir faire péter son physique avantageux le lendemain. Puis à midi on a été rejoint par les jeunes du César Bike avec Jean-michel et Guillaume. Et puis il y avait aussi l’équipe des « Gardéchois », Florent, Sté Lian, Benji … Bon, ça faisait beaucoup trop de monde pour parvenir à rouler tous ensembles alors on s’est un peu séparés, puis recroisés, puis re-séparés… etc
Dans l’après-midi, on a réussi à reconnaitre les 3 spéciales du dimanche matin.
La Spé 1 reprenait le circuit de la version 2018, sauf pour le départ puisqu’il fallait passer dans la grande prairie de « la poursuite ». Cette spéciale, toute mouillée en 2018, était sèche samedi et je l’adore. Elle ne descend pas trop et son tracé est rapide et ludique ! La terre du Pilat, c’est un genre de litière qui accroche, c’est génial de rouler sur ce sol !
La Spéciale 2 est différente, plus pentue en haut et avec quelques cailloux cachés dans « la litière », elle est un peu plus technique et il faut jouer du frein. Il y a aussi une petite relance, rien de méchant… J’aime moins, mais les copains adorent ! Dans les parties inclinées, je roule derrière Bouba qui met une pression terrible à Jean-michel en imitant la sirène de la voiture balai du Tour de France… MDR Mais quand il est derrière Didier et Romain, je vois bien qu’il les suit !
La Spéciale 3, c’est un peu un mix de la 1 et de la 2. Un peu de pente mais un circuit assez lisse et rapide qui serpente entre les sapins, quelques passages techniques, et encore une fois cette terre incroyable ! Quel plaisir de rouler là !
Fin de journée, on boit une bière au Patio où on récupère nos plaques… On rentre à la Barollière, on lave/prépare vite fait les vélos pour le lendemain et c’est parti pour une soirée mémorable avec Didier et Bouba arrosé de Château de Trinquevedel, le vin produit par Guillaume.
Couchés à 23h, un groupe en séminaire fait la fiesta en dessous de nous sur des sons des années 80’… Impossible de fermer l’œil… Dég !
6h30, le téléphone de Goula nous réveille…
Faut y aller ! Il a légèrement plu ici, en bas.
7h30, on charge les vélos dans les camions et nous dans les bus.
9h20, bon bah finalement, on part tous quand on veut (sous une pluie fine)… Du coup je pars derrière les avions de mon groupe, Benji devant moi.
L’herbe de la prairie du départ est gorgée d’eau, surtout qu’il bruine. Je n’ai même pas mis le masque ! Dans la forêt, c’est plutôt sec. il n’a pas plu beaucoup. Cette spéciale 1, c’est le rêve ! Même en roulant comme une bille (comme moi), tu as l’impression d’avionner ! C’est fluide, ça va vite, c’est génial ! Je passe la ligne à la 163è position (sur 277 au départ) sans m’être fait doubler et sans avoir doublé !
On monte la liaison vers la Spé 2 en poussant les vélos et on attend un moment avant notre départ. Didier raconte conneries sur conneries… Trop bon !
Départ de la Spé 2. Je ferme le groupe. P’tain, le haut est mouillé et je zippe sur tous les cailloux, dans les dévers. Je ne m’en sors pas. Je crois que je me fais doubler par 6 gars en tout (on partait toutes les 6s) sur la partie haute (et sans en gêner un seul !)… J’ai peur quand ça glisse comme ça ! Puis en dessous, quand ça penche moins et que c’est plus sec, je ne me fais plus doubler (sauf sur le chemin de 4×4 par Laurent). Je passe la ligne à la 209è place… Pffff, quel nul !
Dans la liaison qui nous amène vers la Spé 3, on fait un petit stop au ravitaillement. Comme l’année dernière, je fais de la maçonnerie dans ma bouche avec les bonbons Haribo. J’empile tout ce que je peux et je colmate avec du Coca ! Il me faut de l’énergie ! LOL
Départ de la Spé 3, tout se passe bien ! Didier, parti 2 gars derrière moi me rattrape vite et je le laisse passer dans un inter pour ne pas le gêner. Je saute la marche puis François me double dans la partie la plus technique quelques virages avant l’arrivée, où je prenais l’échappatoire. Je ne m’en suis pas si mal sorti… 190è… Bof !
A midi, une bonne plâtrée de Paëlla et une salade de fruit et on remonte tous pour « la poursuite ». Dans ce format, on repartira tous en fonction de son classement du matin. En gros, tu pars avec l’écart qui te sépare des autres. Quand tu doubles, tu gagnes une place…
Bouba a roulé super fort le matin et j’avais bien vu, la veille, qu’il envoyait. Il est 70è juste derrière Didier… Impressionnant ! Gonçalo est 55è et Manuel, un autre parisien descendu pour la journée, est 63è ! François est 109è. Goula est 21è…
Je sais que je vais reprendre des places sur le pédalage, mais pas assez pour revenir sur le Bouba qui a creusé un gros écart !
Pas grave ! Je prends le départ et dans l’herbe je double un concurrent parti devant. Une fois dans la forêt, c’est mission impossible. Je ne peux doubler personne et je me fais bouchonner, et je bouchonne aussi quelques gars sur la monotrace. On est tous dans la même galère !
Arrivé dans la grande relance, je gère la première partie en single puis quand ça s’ouvre, c’est parti ! Je double 17 gars et je fais l’aspi avec un autre concurrent… Mais je n’en doublerai pas 25-30 comme l’an passé, parce que cette fois, les gars qui sont avec moi sont de mon niveau !
Je reviens sur Guillaume à l’entrée du dernier bois. Il est 2 places devant et dans un des derniers virages de la course, il passe son dérailleur dans la roue arrière. J’ai les boules pour lui. Je le double alors qu’il s’arrête pour regarder ce qui se passe et je termine à la 160è place (lui est 161è).
Booooh, ça me va bien ! C’est 25 places de plus que l’an passé, mais vu le bazar de chronos de l’année dernière, c’est sûrement plus mon niveau !
Romain termine 20è, Stélian 21è, Benji 27è avec un amortisseur cassé depuis la Spéciale 3, Manu 51è, François 81è, Didier 82è, Flo 128è, Bouba 130è, Gonçalo 208è (crevaison de l’avant au milieu du parcours), Jean-michel 233è.
Le Pilatrack 2020, j’y retournerai, assurément ! Et je sais que les copains aussi !
Un grand merci à Ompi Riding pour cette course magnifique qui fait désormais des références parmi toutes celles que je connais, pour ses tracés et son organisation !
Voila ce que ça donnait le samedi pendant les reconnaissances du Pilatrack 2019, avec Nicolas, Gonçalo, François, Romain, JD, Jean-michel… Des spéciales exceptionnelles, une terre incroyable, des potes, du beau temps, le paradis ! C’est pour ça que je fais du VTT !
Après ma caméra embarquée de la journée de reconnaissances du samedi sur le Pilatrack, voila un petit montage de ma spéciale 1.
Désolé pour la respiration de gros bœuf !
On aperçoit les copains, avant et après la manche, Nicolas, Gonçalo, Goula, JD, Manuel, Sté Lian, Benjamin…
Je l’ai dit le soir-même, je me suis fait enrhumer 7 fois sur la 2è spéciale du Pilatrack. Après une première spéciale vraiment cool où je n’ai doublé/gêné personne, et bien là, ça a remis les pendules à l’heure… Mais j’assume bien, j’ai pas coupé au montage !
Ça glissait sur le haut, je suis parti avec les freins mouillé…. Pfff, à quoi bon chercher une excuses.
Au moins, j’ai filmé du monde, notamment le vainqueur Master EPHAD Laurent Meunier avec sa cape ! (Plus de 20 ans que je choppe une angine chaque fois qu’il part derrière moi sur les courses)… Et puis je crois que je n’ai pas embêté les pilotes plus rapides que moi.
Bon ok, j’ai été très mauvais dans la Spéciale 2 du Pilatrack, mais je me suis un peu rattrapé dans la 3, et j’attendais la 4, la longue « Poursuite », vu que je savais que dans les pédalages, je remonterai !
Voila donc la Spéciale 3 ou seuls JD et François m’ont doublés, partis 14s et 21s derrière moi (le gars de derrière, à 7s, ne m’a pas rattrapé).
Cette Spéciale 3, c’est le top ! Elle manque un peu de largeur sur le haut mais sur les 2/3, le tracé est dément !
On aperçoit aussi Nicolas au départ.
Suite aux 3 spéciales du matin sur la Pilatrack, tu repars après manger en fonction de ton temps cumulé en mode « poursuite » pour un long circuit de près de 1000m de dénivelé.
Vu que j’ai été à mon niveau sur la 1 (162è), mauvais sur la 2 (209è) et très moyen sur la 3 (190è), je pointais à la 185è place au départ de la 4… Alors il ne me tardait qu’une chose: les portions de pédalages pour me refaire un peu ! Parce qu’il faut l’avouer: en descente, c’est mission impossible pour doubler ! D’ailleurs moi, lorsque je me fais bouchonner, je ne laisse pas passer ceux de derrière ! Mais si c’est moi le bouchon, je laisse passer ! Logique non ?
Je dis ça parce que j’ai laissé plein de commentaires assez parlants à ce sujet dans cette vidéo.
Bilan… J’ai gagné 25 places et je me suis fait doubler une fois dans un pédalage et j’ai laissé passer un pilote avant l’arrivée vu que je le bouchonnais.
(Avant l’arrivée, je croyais qu’il y avait quelqu’un derrière moi… mais non, je parlais tout seul en fait)
Je finis donc 160è… C’est pas bien brillant ! Mais je me suis sacrément amusé !
J’ai entendu quelques « vas-y Tchouk ! » le long du parcours… Merci !