Une belle rando organisée par Antoine dans le Diois aujourd’hui.
Il voulait reprendre le VTT après une période sans sport, les vacances quoi… Il a fini avec un joint de culasse
On a donc écourté la sortie mais on a quand même fait 39km et 1600m d+, avec le Facteur François qui lui, gardait le ralenti à 2000tr/min, prêt à drifter dans tous les chemins en montées comme en descentes.
Par contre, là-bas, c’est trop beau et les singles sont ultra-chouettes ! Les images parlent d’elles-mêmes !
Faut que j’roule un peu avant l’Enduro des Terres Noires dans moins d’un mois, si je veux survivre au truc !
Alors je suis allé faire la Rando de Saillans ce matin avec François dans un élan… Suicidaire ?
Debout à 5h, on a attaqué le tour à 7h30 le temps de nous téléporter là-haut. Enfin plutôt de nous daciaporter !
Après la pluie de cette nuit là-bas, la première boucle de 28km était vraiment glissante par endroits, avec des chemins truffés de petites racines en travers, de pierres lisses et j’en ai bavé en particulier dans la descente bien sketchy puis la montée vers La Chaudière qui comportait pas mal de marches ! J’ai bien poussé !
La seconde moitié du parcours était plus roulante, avec quelques descentes, mais globalement c’était physique !
De retour juste avant 14h et avec 60km et 2200m d+ au compteur, le Facteur (qui m’avait quitté à La Chaudière) est arrivé 45 minutes avant moi, frais comme un gardon ! Quoique non, même lui a trouvé que c’était exigeant et il avait quelques douleurs aux jambonneaux.
Les tartines de crème de marrons ou de Nutella aux ravitos expliqueraient-elles ce délai ? Ou ça venait peut-être de ma nouvelle fourche de XC en 38mm avec les pneus en 2.5 ? Ou peut-être de moi en fait ? Ouais OK…
Il faudrait avoir l’œil pour voir le changement puisque je conserve le même débattement (170mm), mais voilà, je passe sur une fourche RXF 38 m.2 de chez Öhlins Racing – Mountain Bike, à la place de mon ancienne RXF 36 m.2.
C’est toujours une cartouche TTX18, encore un offset de 44mm, mais elle fait 2mm de diamètre de plus au niveau des plongeurs.
Merci à X1 Racing Suspension qui, avant de poster les suspensions neuves ou d’occasions, les ouvre pour vérifier si la lubrification en usine n’est pas bâclée (avec souvent trop de graisse, mais plutôt chez d’autres marques), et remplace l’huile par de la haute-performance de leur recette.
Après la découverte d’une manche du TEA (Trophée d’Enduro des Alpes) à Vars en juillet avec le potes, je m’étais inscrit, le soir même de mon retour, à la manche d’Oz en Oisans tellement le week-end avait été bon ! Ce week-end, je n’étais donc pas aux Gets sur le côté de la piste (comme tout le monde) mais sur le VTT avec François le Facteur et un ami, Loïc, qui s’est mis au VTT il y peu, et qui s’est lancé le défi de faire cet enduro sans aucune expérience en bikepark ni sur des circuits « randuro ». 🤓 Vu le profil de la course (un peu comme à Vars, avec juste 700m de d+ en liaisons), ça pouvait passer ! Samedi, on a découvert les spéciales d’Oz en Oisans que j’ai adoré ! La spéciale 1, très rapide en haut, était plutôt facile avec beaucoup de virages en singles, des coupes. La spéciale 2, de l’autre coté de la station, attaquait par une partie technique, parfois trialisante et bien caillouteuse dans les prairies puis ensuite, dans la forêt, le single penchait plus et serpentait dans de la bonne terre. La spéciale 3 était assez violente. Ça tapait dans les rochers, les dalles, ça passait sur des grandes passerelles, puis en bas il y a avait plein de poussière dans les virages creusés remplis de cailloux… Une spéciale brise roues ! La spéciale 4 commençait sur une ligne bikepark avec quelques virages bien pentus (dont 2 totalement « savonnette » sur de la glaise mouillée par une source) puis après une ligne droite à plat bien rapide, on rentrait dans la forêt pour s’enquiller un enchainement magnifique de virages et multi-lignes dans la terre fraiche et les épines de mélèzes. C’était un régal ! Une des meilleures spéciales d’enduro que j’ai pu faire ! La spéciale 5, c’était la piste permanente la Mad’Oz, bien défoncée, avec des passages en prairies et des appuis des gros appuis, puis des passages sur les dalles, dans les cailloux. C’était parfois engagé, plus proche d’une piste de DH, mais c’est un beau tracé ! Pendant la journée de samedi, dès la spéciale 1, Loïc se rend compte que son frein arrière ne fonctionne pas bien, puis dans la seconde spéciale qu’on reconnait (la 4), il se boite et tord son cintre. Impossible d’en trouver un autre sur place. il a dû descendre à l’Alpe d’Huez pour en acheter un et se faire faire une purge du frein chez Rocky Sports – Alpe d’Huez, puis s’est ensuite fait remonter par les Maillard pour parvenir à reconnaitre la 5. Journée galère pour le nouveau Pierre Richard de l’Enduro qui n’a donc pas pu reconnaitre la 2 et la 3 (les plus techniques !). Pendant ce temps-là, avec François, on a fait les spéciales 4-5 deux fois, et les 1-2-3 une fois… Mais comme la Facteur a crevé à plusieurs reprises (voir la belle photo sur la dalle dans la 5) et qu’il a commencé à un peu trop décoré ses pneus avec des mèches, il s’est arrêté et je suis retourné me faire la spéciale 1. Avec 8 spéciales dans la journée, je me suis bien gavé !
Dimanche, embarquement prévu à 9h23… On arrive au départ de la spéciale 1 bien trop tôt. On poireaute un moment puis on démarre. Comme un con, je regarde trop devant ma roue et je rate une coupe en haut, mais la descente se passe bien. Loïc arrive en bas après une bonne attente, mais c’est déjà bien ! Le Facteur n’a pas vu l’arrivée de la spéciale et à continué à fond en liaison ! MDR Il a le feu lui ! On monte vers la spéciale 2. Au bout de la liaison, Loïc semble cuit… pourtant il reste une bonne liaison en bas, et le reste de la course ! Dans la spéciale 2, je pars derrière Étienne qui va m’ouvrir la piste tout le long. Il galère autant que moi sur le haut. Je manque de me mettre un OTB. Mais dans la forêt, c’est trop bon même si je commence à avoir mal aux mains ! En bas de la 2, je remonte avec le Facteur, on n’attend pas Loïc. On monte au départ de la spéciale 3 et je l’appréhende un peu. Le jeune en semi-rigide parti derrière moi me fume ! Incroyable ! En bas c’est hyper-défoncé, je fais des tous droits dans les épingles, je tape partout, je glisse dans la poussière. Mais le calvaire se termine vite après m’être fait doubler 3 fois. Derrière, il y aura la spéciale 4, et là je sais que je vais kiffer ! En bas de la 3, au ravito, on croise Loïc qui arrive de la 2. Le Facteur lui donne quelques conseils pour qu’il termine (survive à) la 3. On le quitte en se demandant si on va le retrouver… 😅 Avant le départ de la spéciale 4, on apprend qu’il y a pas mal de gamelles dans les virages glissants du départ. Je passe donc à 2km/h là-dedans. Puis dans la forêt, c’est le régal ! Tu sens la terre qui remonte dans les mollets, ça gicle dans les appuis, ça tient sur les racines, t’as l’impression d’être bon ! Je pourrais la refaire 10 fois cette spéciale ! Même pas doublé une fois ! On remonte vers la dernière après un nouveau passage au super ravito où il y a même deux jeunes qui font un concert de rock. L’ambiance est au top sur ce TEA ! Le facteur part devant moi dans la 5 et je le suis presque jusqu’aux dalles. D’ailleurs, il était soucieux de ne pas crever encore, mais ça passe pour lui. Après les dalles, je me fais la coupe à gauche, sauf que je n’arrive pas à tourner en angle droit sur la gauche: technique du planté du pied gauche, rotation compas du vélo, et gooo dans les cailloux. 😆 Le bas est très glissant, mais je m’amuse bien à aller chercher les petits appuis, et puis mon VTT marche super bien, il absorbe tous les (gros) chocs à tel point que je décolle sur un appel en pierres et en l’air j’ai le temps de me dire « houlalalalaaaa, c’était pas prévu ça ! » Baaammmm, j’atterris et ça continue ! A l’arrivée, résultat minable encore, 203è scratch (sur 327 le samedi) et 31è master 40 sur 43 à l’arrivée (51 au départ), mais quel plaisir ! François termine 147è scratch, 6è master 50 sur 15 à l’arrivée (18 au départ)… Un peu déçu le Facteur puisqu’il était monté sur le podium à Vars. Quand à Lolo, il a débarqué à l’arrivée 1h10 après nous, couvert de poussière après 4 gamelles, et c’est lui le 43è Master 40… mais il l’a fait ! C’était pas gagné d’arriver au bout ! Bravo ! Prochaine réjouissance pour moi, le TEA de Digne les Bains, l’Enduro des Terres Noires…. Sans remontées mécaniques ! 😄🤣
6 jours de Covid + 1 jour pour monter à Châtel + 3 jours de tournage et retour à la maison + 3 jours de montage/publications devant le PC + 1 jour pour remonter à Valloire = Tchouk is dead on his bike
Va falloir se réouvrir les bronches parce que j’ai la dump valve qui fait un drôle de bruit !
Vendredi dernier, j’étais tellement cuit sur le bord de la piste quand je filmais que j’ai pioncé par terre pendant le passage des Minimes. C’est un gamin (qui faisait la course) qui m’a réveillé pour me demander comment j’allais…
Je voulais aller plus loin mais je me suis caillé avec le vent qui soufflait. Je suis donc redescendu par la Sapinière que les anciens compétiteurs de l’ES et l’EWS de Valloire reconnaîtront…
21 août:
On se pèle en altitude, alors on se balade en forêt autour des Karellis, Albane, Albanette avec Guimart.
22 août:
On est retournés rouler à La Grave-La Meije avec François. Il y a 2 ans, le Facteur avait adoré ce bikepark atypique pour plein de raisons. D’abord le dénivelé puisque lorsque tu prends la télécabine, tu pars pour 1000m ! Ensuite les pistes, qui ne sont pas classées par couleurs sur le plan, puisqu’elles sont toutes assez engagées et techniques sur le haut, très pentues et particulièrement longues, tout en conservant un caractère naturel et « enduro ».
Rouler à La Grave, c’est un peu un défi ! Et c’est très physique !
Sauf qu’à la différence d’il y a 2 ans, aujourd’hui, le second tronçon de la télécabine était ouvert, et on est montés jusqu’au glacier à 3200m pour se faire la descente de 1800m qui part de là-haut. Et franchement, cette descente est vraiment hardcore ! Il y a des passages très engagés dans les rochers et les dalles, avec parfois beaucoup de gaz sur le côté (bien plus que sur les chemins de la MOH de l’autre côté du glacier).
On l’a fait une fois. Pas sûr qu’on recommence un jour, mais quel décor, quelle ambiance, c’était de la haute montagne ! Du VTT de montagne !
On a d’ailleurs croisé un franco-belge là-bas, Joseph, qui a préféré venir avec nous plutôt que de rouler seul, et il nous a souvent épatés sur son semi-rigide Chromag Stylus en enchaînant les passages couillus !
À vrai dire, on n’était que 3 VTTistes aujourd’hui à La Grave, parmi de nombreux marcheurs, alpinistes, guides…
C’est vraiment un truc à part ce bikepark !
Au final, on n’a fait que 5 descentes, mais 4 de 1000m et 1 de 1800m…
J’ai encore mis mes plaquettes en fusion, mon disque arrière ressemble à une galette de pois chiche, j’ai mis 2 descentes avant de me sentir bien sur les zones trialisantes du haut, mais ça fait du bien d’évoluer dans cette inclinaison !
Merci à Joseph pour la bière Brasserie Galibier à l’arrivée. Bon choix ! Haha
Bon, avec le Facteur, c’était notre dernier entraînement avant les Mondiaux, on est prêts ! LOL