Avant la manche de Coupe du Monde des Gets, retrouvez le Team mavic-manigod avec ce race-report des Championnats d’Europe de DH 2023 aux Ménuires. Ces 3 jours de course se sont très bien passés pour l’équipe qui repart avec le titre de Championne d’Europe U19 pour Laïs Bonnaure (malgré une chute en run final), une très belle 6è place scratch Élite pour Valentin Chatanay, et d’autres très belles places pour Mathilde Bernard (5è Élite Dame), Emile Rilat (26è scratch) et Raphaël Épitalon (97è).
La saison n’est pas terminée, mais ce Championnat d’Europe représente déjà un beau succès annuel pour l’équipe !
Une dernière journée bikepark avant de retrouver les mioches…
On est allés au Bike Park Montclar avec Gaëtan Ravoux et avant la moitié de la première descente, je pète 1 rayon de la roue arrière et il traverse le scotch tubeless… Pfffiiiiiiiiiiiooouuuuuu
Obligé de rentrer doucement grâce à l’insert, et j’essaie de réparer. Je change le rayon, je remets un peu de scotch neuf, mais non, rien n’y fait, le pneu ne claque pas… Donc chambre à air. Pendant ce temps là, Gaëtan a eu le temps de faire 2 descentes.
A la fois, ça m’a un peu arrangé puisqu’il a plu très fort là-bas hier et les tracés en sous-bois étaient encore bien gras et dans ces conditions, on se rend compte qu’il y a plein de racines, de galets et de dalles glissantes à Montclar. Heureusement pour moi, dans la journée, ça sèche bien et je parviens à lâcher un peu plus les freins dans l’apre’m. Gaëtan a dû faire 12 descentes (80km ?) et moi 10.
Pas de queue au télésiège, des pistes toujours sympas même si on sent qu’on arrive en fin de saison (enfin c’était peut-être dû à la pluie de la veille ?) et quelques jolies nouveautés sur une des bleues, ou en haut. Ça bosse sur les pistes à Montclar et c’est très bien !
Voila plein d’images de Gaëtan vu qu’il est bien plus beau que moi à voir rouler !
Fin 2020, je m’étais lancé dans la peinture perso (basique) de mon vieux casque TLD D3 et j’avais été bien content du résultat malgré l’utilisation exclusive de bombes de peinture et de vernis du supermarché Leclerc du coin. Au passage, après 3 saisons d’utilisation, ce casque est toujours en très bon état, certes rayé par endroits, mais le vernis mat et la peinture ont carrément bien tenu dans le temps, plus que les mousses d’origine qui ont désormais plus de 8 ans et qu’il faut que je change vu qu’elles sont bien écrasées.
En mai 2021, je me lançais pour rééditer le truc sur le casque Bluegrass de mon pote Patrice Afflatet, Manager du Team Scott DH Facory, et toujours en n’utilisant que des bombes du Leclerc. Mais cette fois-ci en réalisant un design un peu plus complexe, avec une base noire et des lignes blanche et bleue (donc 3 couleurs), ainsi que des logos aux pochoirs. Je m’étais rendu compte que ce n’était pas facile de faire une peinture et un vernis brillant à la bombe, mais avec un bon poli-lustrage, le résultat n’était pas trop mauvais (en faisant bien attention de ne pas traverser le vernis, surtout au niveau des arrêtes).
Pour cette année, je reste toujours sur les mêmes principes: du pas cher et un design simple, tout en essayant de faire mieux que précédemment ! Alors je conserve ma carte de fidélité du Leclerc et je continue avec les bombes de peinture et de vernis (qui depuis la crise sanitaire ont bien augmenté, de 5€ à 7€).
Pour le casque, je trouve un TLD D3 taille L d’occasion sur Le Bon Coin pour 80€ et je le nettoie bien, je fais de belles photos, et je le revends 130€… Pour m’acheter un autre TLD D3 carbon taille XL en super état pour 110€. Si tu me suis, ça fait le casque pour 60€. Bien ouéj !
Pour tout te dire, j’avais dans l’idée de me faire une déco perso « 4 Seasons Bikepark » mais le logo avec l’écriture « Olives et Bicyclettes » est sûrement infernal à réaliser au pochoir, alors j’ai décidé de repartir sur une déco « Pivot Cycles » puisqu’il me restait 1 gros logo « Phoenix » de mon premier TLD et j’ai juste fait réaliser 2 écritures « Pivot » et 1 petit « Phoenix » (Tu as les liens pour te faire des pochoirs si ça te dit…)
Pour le design de la peinture, j’ai regardé plein de casques sur le net, j’ai eu plein d’idées, et puis au final, je n’en ai respecté aucune ! Je suis me suis lancé au feeling (et d’ailleurs, je n’ai pas fait ce que j’avais annoncé à certains copains… Je garde mes idées pour plus tard). D’abord, je suis allé devant le rayon bombes de peinture et j’ai pris les couleurs qui me plaisaient sur le moment. Je voulais faire un casque clair à la différence des 2 précédents, donc j’ai pris du blanc brillant pour la base, puis j’ai pris de l’orange et du jaune. C’est tout ! Une fois à la maison, j’ai ressorti mon papier ponce de 2021, mes 2 rouleaux de fine line de 2020 (il m’en reste encore), et je me suis lancé…
Comme pour mon premier casque, la coque est un modèle carbone et j’ai eu envie de laisser une partie carbone apparente. Cela m’a contraint à réaliser cette peinture sans poser d’apprêt puisque sinon, on aurait vu la couche d’apprêt sous la peinture au niveau de cette zone vierge.
J’ai donc poncé le casque au grain 400 puis au 1000 à l’eau directement. Pu…. que c’est chi… ce ponçage ! Surtout que là, sur ce modèle, la peinture d’origine était vraiment robuste. Au début, je voulais mettre tout le casque, le carbone à nu mais j’ai vite abandonné.
Après avoir poncé une bonne zone de peinture/vernis et laissé le carbone apparent sur les cotés, j’ai masqué ces deux zones pour ne les revoir ensuite qu’à la fin du travail de peinture… Et ça représente un beau pari ! Parce que je me demandais si une fois vernis avec mes bombes Leclerc, on verrait encore la trame de carbone.
Ensuite je me suis lancé à poser la fine line et le scotch de masquage selon mon inspiration, en suivant les lignes du casque. Ce travail est long et fastidieux. Quand on voit faire des pros, on n’imagine pas leur dextérité, ni leur précision sur de l’infiniment petit. Après, en travaillant avec un aérographe, ils ont moins de difficultés à réparer les erreurs. Moi, avec mes bombes du Leclerc, je projette une couche de peinture importante et au moment du décollage de la fine line, tout peut partir… Mais je veux faire du pas cher mon frère !
Bref, après avoir fait la coque en blanc, j’ai aussi posé les pochoirs: le gros logo Phoenix sur le dessus, les écritures Pivot latérales, puis j’ai masqué quasiment l’ensemble pour faire la partie jaune, puis ensuite la bande orange. Il y a quelques défaut minimes de symétrie, à quelques millimètres près, mais je suis plutôt content du résultat.
J’ai beaucoup galéré avec la visière qui présente des creux et des bosses et je crois que je l’ai refait 3 fois. D’ailleurs, la visière du D4 est bien plus plate et sûrement bien plus facile à peindre.
Une fois le casque peint , la fine line et le scotch de masquage retirés, j’ai passé un petit coup de papier grain 1000 à l’eau pour casser les arrêtes des lignes peintes et enlever un peu l’effet peau d’orange de la peinture à la bombe. En particulier la zone jaune dont la bombe de peinture était totalement pourrie au moment de l’application (un jet irrégulier qui faisait des gouttelettes). Ensuite, j’ai passé 3 couches de vernis puis j’ai refait un léger poli-lustrage avec du polish Leclerc évidemment (25 ans d’âge). Et finalement, l’effet brillant est vraiment pas mal, et au niveau de la zone avec le carbone vernis, la trame est bien visible !
Voila donc le résultat, je suis bien content et même si ce n’est pas parfait, je trouve ça réussi ! Les logos TchoukTV et les petits Pivot et Dirt Magazine sur la visière sont des autocollants.
Rouler avec un casque de pro comme ça, quand on a mon niveau c’est le te-hon, vas-y ! Mais bon, c’est moi que je l’ai fait alors j’assume !
Quelques conseils:
Si tu n’as pas de patience, ne fait jamais ça, ne te lance pas dans un tel projet.
Le ponçage, c’est sûrement 60% de la qualité du rendu final… Mais c’est l’enfer ! Il y a un moment, je n’avais plus d’ongles à force de poncer ma visière.
Respecte les temps de séchage… Parce que si tu poses du scotch sur une peinture dure seulement au touché, tu vas créer une espèce de patchoc infâme et tu devras tout recommencer !
Essaie de travailler/peindre dans un endroit abrité pour éviter qu’un put… de moustique vienne se poser sur ta peinture fraiche. Ça t’évitera d’avoir des envies de suicide !
Fais toutes les différentes étapes pendant une période de travail, pas lorsque tu es en vacances, parce que tu seras trop impatient et tu vas tout foirer ! Au boulot au moins, tu ne penses pas à ton casque et tu le laisses sécher !
Le week-end dernier avaient lieu les Championnats d’Europe de VTT de Descente aux Ménuires.
2 pilotes du Team X1 Racing avaient fait le déplacement: Max Alran, le Champion de France Cadet en titre, 3è du général de la Coupe de France scratch, et Loic Martin qui venait de monter pour la première fois sur un podium de la Coupe de France Élite le week-end précédent à Châtel.
Le premier était venu chercher le titre européen en Cadet, le second était venu chercher quelques points UCI afin de compléter son cumul et en obtenir assez (40) pour participer aux manches de la Coupe du Monde…
Au milieu des 515 participants et sur une piste très poussiéreuse et délicate, ils s’en sont très bien sortis !
Les autres pilotes de l’équipe étaient au repos, notamment Lisa Bouladou, leader de la Coupe du Monde Junior, et Till Alran, en fin de convalescence après un poignet cassé sur la Coupe de France des Carroz.
Petit ride du soir… Le Facteur me fait déjà chauffer les cuisses…
12 août:
Bon bah aujourd’hui, en résumé, avec François, Arnaud et Lionel, on a fait 1 montée et 1 descente… de 1200m (jusqu’à 2524m depuis Valloire Galibier à1409m avec juste 2-3 petites montées-descentes).
Ceux qui ont connu l’Enduro Series de Valloire (2005-2015) reconnaîtront peut-être la spéciale du Grand Plateau/l’Aiguille Noire ?
On a fait un stop au restaurant Les Mérégers et c’était bien bon !
Après les 750m au cul du Facteur hier soir, j’étais bien cuit aujourd’hui… Dans le dur !
13 août:
Visite du bikepark de La Norma aujourd’hui, après avoir vu passer un article de Big Bike sur l’enduro en Haute-Maurienne.
D’abord, la station est vraiment belle, avec du bois partout, plein de bâtiments neufs, un joli petit lac…
Ensuite, le bikepark est desservi par une grosse télécabine où on peut rentrer à 4 avec les VTT, et qui offre un gros dénivelé… Dommage que la moitié des cabines soient closes.
Au niveau des pistes balisées, on est plutôt sur un profil enduro comme le disait Big Bike, avec des singles, des dévers, des relances et tout de même quelques beaux passages plus larges et techniques.
Mais en réalité, l’idéal est de tomber sur un local ou tout du moins quelqu’un qui connait les sentiers des alentours ou les chemins de traverse pour se faire réellement plaisir et éviter les chemins de 4×4.
Ce fût le cas avec Benoît Krebs qui nous a bien guidés et fait découvrir le single aux 90 épingles et des variantes non balisées.
Mon erreur aujourd’hui aura été de prendre le DH vu que c’était une journée télécabine. Les copains se sont plus amusés sur leurs enduros. Mais au final c’était une excellente journée VTT avec les copains, dans un cadre magnifique !
Merci Benoit pour le guidage ce matin.
14 août:
Encore une petite montée au Pain de Sucre, mais en descendant cette fois-ci sur les singles en épingles d’Albanne, et en passant par Gros Mélèze le plus gros d’Europe avec 29m de haut, 6,40m d’envergure et environ 600 ans d’âge.
La température a bien chuté cette après-midi et j’ai dû traverser quelques zones enneigées qui fondaient assez vite…
… Sur la route qui longe la patinoire (c’étaient des restes de glace raclée pour en faire des boules de neige pour la fête patronale de ce soir).
15 août:
Hop, je suis allé faire du vrai vélo de montagne aujourd’hui…
Départ de Valloire Galibier (1409m), montée à Plan Lachat (1987m) par les chemins puis la route du Galibier où je me rends compte que j’ai de bonnes jambes malgré mon Michelin DH22 derrière, et surtout parce que je double plusieurs vélos de route sans me faire doubler.
Je trace ensuite sur le chemin de 4×4 jusqu’au Col des Rochilles (2496m) au-dessus des 3 Lacs où j’assiste à l’évacuation d’une blessée par l’hélicoptère du PGHM de Modane.
Je repars vers le Col des Cerces (2574m) avant de redescendre au Lac des Cerces (2410m) puis de remonter au Col de la Ponssonnière (2613m).
Là, sur la ligne qui sépare la Savoie des Hautes-Alpes, je continue de monter vers le Grand Galibier mais je m’arrête de monter aux alentours de 2750m, bien au-dessus du Lac Blanc (2643m) que je ne vois d’ailleurs plus. Il est tard et je suis seul là-haut.
Vu que c’était le 15 août, sur un grand week-end, j’ai croisé un peu de monde, une bergère avec ses 2500 moutons et brebis, mais plus je montais, moins j’ai rencontré de gens.
Une bonne sortie de plus de 1550m d+ avec des images plein la tête.
16 août:
Un petit Col du Galibier (2642m) ce matin, côté Valloire (1409m) alors que la route était fermée aux véhicules jusqu’à midi.
J’ai pas vu beaucoup de VTT musculaires.
1h43 avec mon gros enduro en pédales plates et pneus de DH gomme tendre, ça me va !
