Comme tu peux le constater, il y a du stock Öhlins Racing – Mountain Bike et il a fallu pousser les murs pour ranger pas mal de produits ! Ça va bientôt exploser à Nézignan l’Évêque ! Ça change du discours de pénurie ambiant dont certains fournisseurs souffrent malheureusement.
C’est toujours agréable de passer là-bas pendant que je traine à Vias-Plage… Et j’ai même encore découvert 2 nouveaux employés !
Mercredi soir, je suis allé rouler au dessus de Lamalou Les Bains (34) avec Shuttle mtb company. Je me suis régalé ! Si vous êtes en vacances par là-bas, ça vaut vraiment le coup de contacter Alex pour se faire une belle sortie shuttles entre potes sur les superbes pistes de Lamalou, Les Bourdelles ou Olargues. Ça peut se faire en soirée, comme ce fut le cas pour moi, au à la journée les week-ends…
Montée par la route de Bédoin et descente par les chemins.
Je ne l’avais jamais fait en pleine saison… Bah il y a du monde ! La dernière fois que j’y étais allé, c’était début février alors que la route était fermée. Là, t’as l’impression de faire une course et à la fois, ça motive: j’ai doublé plein de routards, quelques-uns m’ont doublé (dont 2-3 à une vitesse de l’espace !), et puis il y avait pas mal d’électriques, mais j’en ai aussi doublés !
Par contre, des VTT qui montent sur la route, j’en ai dépassé un seul.
Au sommet, il y a 5 ou 6 personnes qui m’ont demandé si j’avais bien monté le Ventoux avec mon gros VTT d’enduro ? // 1h57 //
Je suis redescendu jusqu’au Chalet Reynard par la route, puis j’ai pris les chemins jusqu’à Bédoin. Mais j’ai fait une connerie, je ne savais pas que les massifs forestiers étaient fermés dans le Vaucluse. Sur le chemin, je double un groupe de trottinettes électriques. L’encadrant-loueur me dit que je ne devrais pas être là, qu’il y a un arrêté préfectoral. Bon, « ok, je ne le savais pas, je suis coincé là, je dois descendre… Mais toi, avec ton groupe, qu’est ce que tu fais là alors ? ». Lui: « bah moi je suis un professionnel, j’ai le droit »… Ha ok… C’est vrai que les trottinettes électriques c’est plus safe niveau feu qu’un pinpin sur son VTT musculaire. #vdm
Un gars du groupe se fracasse devant moi, je me taille vers la route la plus proche pour ne pas croiser un garde ONF… Désolé d’avoir fait cette erreur. Surtout que depuis le sommet, on ne voyait pas grand chose à la ronde, vu la dispersion des fumées des incendies de ces derniers jours. J’aurais dû y penser…
Pour commencer les vacances d’été, je suis allé à Vars avec François « Le Facteur », Jean-Didier et Ben pour participer au MTB Team Up, la seconde manche du Trophée d’Enduro des Alpes. C’était la première fois que je participais à une manche de ce trophée et clairement, je recommencerai ! L’ambiance y est excellente et on a vécu un week-end de rêve, aussi grâce à la météo et aux tracés des spéciales. Arrivés vendredi soir dans notre appart’ de loc’ et après avoir récupéré nos plaques de course (sympas les chaussettes TEA !), on se régale déjà de ce qui nous attend ce week-end tant la montagne est belle… Et puis, grand luxe, il fait frais ! On n’en a plus l’habitude chez nous…
Ça manque d’eau à Serre-PonçonLes chaussettes TEAUne plaque aérodynamiqueBelle vue !
Samedi matin, on est les premiers à monter dans la télécabine pour aller repérer les spéciales. Le lendemain, il y en aura 5 pour un total de 3500m de d-, et une seule liaison de 500m de d+. On commence par repérer la spéciale 2 qui est en fait le tracé d’une piste bleue du bikepark…. Virages relevés sur virages relevés, plus ou moins fermés. C’est parfait pour s’échauffer ! Ensuite, on repère la spéciale 5 qui est aussi un des tracés du bikepark de Vars, une rouge, avec un peu plus de vitesse, plus de choix de trajectoires, 2 passerelles et des sauts sur le bas. Je me rappelle qu’une bonne partie de cette piste (« la Taillefer ») avait été utilisée pour la Coupe du Monde de DH de 2001 (1er- Peat / 2è- Kovarik / 3è- Barel et 1ère- Chausson / 2è- Griffiths / 3è- Giove… Et le dual slalom avait été annulé à cause de la pluie). On descend ensuite à Sainte-Marie, pour prendre les 2 télésièges de suite qui nous montent au sommet des spéciales 1, 3 et 4. De ce côté de la montagne, les spéciales sont 100% « enduro » plutôt que « bikepark-DH » comme on vient de le faire. La spéciale 1 propose de grandes courbes dans les prairies puis du roulage sur des chemins de randos où il faut souvent relancer. Elle est plutôt simple de mon point de vue. On remonte pour repérer ensuite la spéciale 3 et là, on comprend que ce n’est plus la même histoire. Le départ se fait dans la grosse pente rocheuse, c’est assez engagé et technique avant de retrouver de l’herbe sous le télésiège, mais ça penche encore bien ! Après la relance qui longe le lac, on roule sur un single fluide mais il faut se méfier des pierres et des souches qui jonchent le circuit. En bas, je déteste le passage gras qui précède un petit pierrier: les roues partent dans tous les sens. Puis il reste encore un petit coup de cul que je finirai en courant avant l’arrivée sur un single poussiéreux et glissant. C’est clairement sur cette spéciale qu’il y aura le plus d’écarts ! On remonte encore et on teste la spéciale 4. Elle est « fraiche » sur de nombreuses sections, et assez longue. La première moitié se fait dans des prairies avec des appuis remplis de poussière. Par moments, ça va vite, mais avant la relance du milieu, on arrive vite dans des cailloux. Le Facteur crève juste avant, Jean-Didier crève et casse un rayon… Il faudra se méfier le lendemain. Après avoir réparés, et après la partie plate, on rentre dans la forêt et le tracé penche fort sur quelques épingles dans les cailloux et la poussière. Pas simple ! Le bas reprend quelques appuis relevés. Cette spéciale est bien longue et elle va faire mal physiquement ! De retour à la première télécabine, on croise Vincent qui va nous accompagner et on refera la 2 une fois, et la 5 trois fois… Même si clairement, il aurait été plus judicieux de repérer les spéciales typées « enduro »… Mais on est là pour s’amuser !
Départ de la spéciale 5Jean-DidierFrançoisFrançoisBenVincent
Le soir, séance mécanique à l’ancienne pour Jean-Didier qui répare son rayon cassé, et pour Ben qui a réussi à faire dégoupiller le joint racleur de son amortisseur. Ensuite, c’est restau, dodo !
Where is Patrice ? Préventif BadoitFin de journée
Dimanche, 7h23, tout le monde devrait être levé et je devrais être le dernier vu que je ne déjeune pas… Mais je me rends compte que je suis le seul inquiet ?! LOL Je secoue tout le monde et goooo !!! On descend à Sainte-Marie pour prendre les 2 télésièges de suite. La météo est encore une fois idéale. On est bien à plus de 2500m ! On est rejoints par les gars du César Bike et on passera la journée ensemble. On attend un moment notre départ et on part tous en groupe, dans l’ordre qu’on veut (et ça c’est super !). Je ferme la marche avec Jean-Michel derrière. Ça se passe plutôt bien dans cette spéciale et j’arrive à bien relancer ! A l’arrivée, Jean-Didier semble s’être pris une taule, il est dans le dur… Mais il est gaillard alors il ne lâche pas ! Ça repart ensuite sur la liaison en direction du départ de la spéciale 2. C’est triste de voir que des gars descendent prendre le premier télésiège pour chuinter la moitié de la liaison… Ça fait partie du jeu… Après être passés au ravito entre les 2 télésièges, on rejoint le départ de la spéciale 2 que j’imagine simple (une piste bleue de bikepark)… Mais en réalité, la faire à fond, sans s’asseoir une seule fois, en enchaînant parfois des virages relevés très fermés et quelques lignes de relances… Ça tue ! J’arrive sec en bas !
Hop, on redescend à Sainte-Marie par la route et on reprend les télésièges pour s’élancer sur la spéciale 3 tant redoutée. Il y a un peu de tension au départ de celle-ci… Ça engage au départ et on sait que ça va être physique. Les copains partent devant et je m’élance mollement dans les rochers du départ. Je fais tout pour ne pas sortir les pieds, ça passe, mais à 2km/h. Je fais la relance du lac avec la vanne EGR encrassée. Puis je rebascule dans la forêt sur le single rapide où je peux m’asseoir de temps en temps. Il y a quelques relances et Jean-Michel m’a repris avec sa Motobécane à pédales. Je serre les fesses dans le passage gras et les cailloux qui suivent. Je sais que je ne suis plus très loin de l’arrivée mais j’ai tous les voyants qui s’allument. Les cuisses en feu, je ne peux pas m’asseoir sinon je vais finir dans le décor. Dans la petite montée de la fin, je saute du vélo et je cours. Le motocycliste électrique de derrière râle… Je m’en branle ! Il n’avait qu’à passer avant ! LOL A l’arrivée, je suis bien soulagé d’avoir terminé cette spéciale !
Et on reprend encore les 2 télésièges où on fait encore un stop aux (super) ravitos. Ça c’était top: Coca, Ice Tea, eau, sirop, Tuc, fromages locaux, bananes, oranges, radis, tomates, champignons… Les 2 pouces levés pour ces ravitos !
Au départ de la spéciale 4, je suis confiant parce que je l’ai bien aimée la veille, même si elle est longue. Je pars avec un petit rythme et j’essaie de relancer au max sur les longs plats et les différents coups de culs. Je fais tout pour ne pas gêner Jean-Michel qui me revient dessus lors de ces portions de pédalages et je le laisse me doubler quand ça monte. Puis 2 autres électriques me doublent… Ça casse un peu le moral ! Je reviens sur le druide chaque fois que ça descend fort dans la forêt (où je manque de me tauler une fois) mais sur les relances, je le vois partir. A l’arrivée, j’espérais mieux… Mais il me tarde déjà la spéciale 5 !
On prend la télécabine et on s’élance vite sur le spéciale 5. Dans cette descente, je me plais trop !!! Cette piste rouge est vraiment fun et j’ai trouvé mes lignes la veille. En bas je saute la double avant la série de table et la marche de l’arrivée… Happy !
On attaque la journée de course !LiaisonElliot, Raph et Yannis du César BikeDépart de la 3Départ de la 3Vincent au départ de la 4Départ de la 5 pour moiOn regarde les résultatsLe César Bike
Au final, je termine 217è sur 272 classés et 339 engagés, 31è Master 40 sur 54. Ce n’est pas glorieux mais je ne suis pas si mécontent de moi vu le sourire que j’ai à l’arrivée ! Pas de bobo, pas de casse, et 36h passés avec les potes à rouler dans ce superbe décor sous un soleil radieux… What else ? Le classement de la course est ici.
François termine 150è scratch et 3è Master 50, Ben est 191è scratch (130è Sénior), Vincent est 119è scratch (15è Master 40) et malheureusement, Jean-Didier n’est pas classé car son chrono de la spéciale 3 n’a pas fonctionné… Pour le César Bike, Jean-Michel termine 11è E-Bikes, Raphaël termine 94è scratch (12è junior), Elliot 125è scratch (16è junior) et Yannis 181è scratch (123è sénior). A noter que l’ami Vincent « Bucheron 25 » Haulet gagne la catégorie Master 40 (22è scratch) sur le même VTT que moi, ainsi qu’Alexis Lebert, avec qui on a bavardé après la course, qui remporte la course sur le Firebird 29 (il était 4è la semaine passée lors de la Mégavalanche de l’Alpes d’Huez).
On s’est donc régalé ce week-end, même si le pauvre Jean-Didier n’a pas été classé, et qu’il s’est peut-être même fracturé une côte dans sa taule de la spéciale 1…? Remets toi bien !
Usain Bolt… ou pas !Vincent Haulet, vainqueur Master 40Le facteur, 3è Master 50Gaillard le type avec ses trophées ! Le vainqueur Alexis LebertLouis Jeandel du Commençal Enduro Project avec son prototype
Hier, c’était l’Éterlou, la rando du Dévoluy que j’avais fait il y a 2 ans. Je ne savais pas trop si j’irais cette année mais j’ai voulu me « mettre le tarif » vu que cela faisait un moment que je n’avais pas pédalé jusqu’à me faire péter les cuissots… Alors jeudi, au dernier moment, je me suis inscrit en ligne sur le grand parcours de 66km pour 2200m de d+… A peine engagé, j’ai quand même pensé à en parler au Facteur qui s’est aussi précipité pour venir rouler sur cette épreuve qu’il avait aussi fait 2 ans plus tôt. Samedi soir, on arrive vers 19h30 pour prendre nos plaques numéros et assister au départ de « la nocturne » tout en engouffrant une pizza. Et oui, cette rando qui réunit 700 participants propose des circuits de 7 à 66km, avec une rando de nuit.
Départ de la nocturneDépart de la nocturneBriefing
Avec le Facteur, on se pieute à l’arrache sur le parking de La Joue Du Loup avec une superbe vue sur les montagnes, lui dans sa tente Quéchoucha et moi dans mon Volkswagen Chariot R !
Dimanche matin, 6h10, le Facteur part seul dans les bois avec quelque chose dans la poche… Je me lève puis on descend à Saint-Disdier (1040m) au fond de la vallée pour prendre le départ de cette longue rando vers 7h35. Comme il y a deux ans, on monte directement vers le Col du Festre avec un échauffement de 400m de d+. Mais à l’inverse de ma première participation, la version 2022 propose une montée par des sentiers fraichement nettoyés et c’est très bien parce qu’en 2020, c’était le seul reproche que j’avais fait au parcours: on avait eu trop de routes et de chemins de 4×4 sur cette première montée. Mais dés cette ascension, c’est déjà du « costaud » !
Col du FestreLa Cluse, 1er ravitoCol des Gières
Après le premier ravito du Col du Festre (1440m), on monte encore jusqu’aux Plaines (1511m) pour descendre vers le hameau de La Cluse (1220m) par un superbe single enduro où quelques riders (des plus petits circuits) sont en panique. Sur le grand parcours, on fait une boucle supplémentaire pour monter au Col des Gières (1483m) pour descendre sur un genre de spéciale d’enduro génial. Le passage sur la crête en haut est magnifique, et la terre est très « loamy » ! De retour sur le ravito de La Cluse après être remonté sur un nouveau chemin qui longe La Béoux, on repart, comme deux ans auparavant, en direction de La Joue du Loup (et même au dessus), pour une montée de plus de 600m de d+. Là, il commence déjà à faire chaud et je me raisonne: « Julien, bois ! » Avant le sommet de cette montée, je pose le pied, je marche un peu en poussant le VTT… mais de toutes manières, je vais aussi vite que si je pédalais. Puis on redescend vers Super-Dévoluy, encore une fois via de très jolis singles en sous-bois, et en empruntant même un petit bout de piste permanente de DH. A « Super-Dév » on rattrape Nico De B. et les anciens « jeunes » enduristes de Calvisson qui avaient démarré la rando quand on arrivait au départ en voiture. Clément C. est en train de réparer une crevaison. Au ravito de Super-Dévoluy, je fais un carnage ! Puis on profite de la remontée offerte en télésiège pour se faire une descente permanente avec le Facteur. Mais entre l’attente pour l’embarquement en bas, la montée, l’attente des VTT en haut, puis la descente, on perd 45 minutes… Mais ça fait une petite coupure !
Au Col du FestreAvant le départLe facteur à Guitard (1400m)La Cluse, Ravito 2Remontée aux Garcins (1419m)La Team Nico De B. Les supers ravitos !Ravito de La CluseRavito de La CluseAu dessus de La Joue du LoupDescente vers Super-Dévoluy
Après le télésiège, on redescend à Super-Dévoluy
Ensuite on descend encore vers Sant-Etienne en Dévoluy (1274m) par un chemin qui tabasse bien dans la caillasse et où il faut un peu slalomer entre les riders. Puis on passe de l’autre coté de la vallée, pour remonter jusqu’à Pra La Souche (1499m) sur de grandes rampes en plein cagnard… Je souffre vraiment de la chaleur et ça commence vraiment à devenir dur ! Heureusement, j’ai fait le plein d’eau à la fontaine du hameau du Truziaud. Je profite bien de la vue sur le nouveau single tracé sous les falaises de la Catarie… Engagé ! Puis quand ça monte fort, je pousse le VTT, et je double même des gars qui pédalent… Mais j’en ch.. !
Super-Dévoluy est en face, et j’arrive de derrière cette montagne
Puis s’en suit une grande période de solitude et de doutes… Depuis Truziaud, le Facteur est parti devant. Je roule avec quelques gars mais il y a peu de monde… Et il fait tellement chaud ! Ici, il ne reste que ceux qui ont fait le parcours de 50km (sans la montée du début jusqu’au Col du Festre) ou le 66km. Je commence à poser le pied de plus en plus souvent, ça devient pénible… Puis le dernier ravito arrive enfin, il stoppe instantanément ma dépression nerveuse passagère ! Je passe 10 minutes à manger (dans le désordre) des pommes, du saucisson, des bonbons Haribot, du pain d’épices, du chocolat, du fromage local, je bois du Coca, du jus de pomme, de l’eau… Ça fait tellement de bien ! J’ai déjà roulé 2 fois plus long en termes de kilométrage et de dénivelé (sur l’Epic Enduro) mais là, je ne sais pas, je galère ! Ça doit vraiment venir de la chaleur ! Je remplis les gourdes et je repars ! C’est fou comme ça fait du bien au moral de bouffer et boire ! Après ce dernier ravitaillement, j’arrive à la bifurcation 50km-66km… J’hésite un peu mais je suis tellement têtu, je reste sur le grand… Et puis je pense que la dernière descente sera la même qu’il y a deux ans, un pur bijou d’enduro ! Il faut que j’y retourne ! Le chemin qui suit est plutôt plat mais interminable, mais il mène sur la spéciale des Fontaines, un joli single en forêt en haut, rapide et qui serpente plus bas au milieu d’une végétation moins dense. Puis je rejoins le GR 93. Je roule seul pendant 15 minutes (?) mais je sais qu’il y a d’autres riders derrière vu qu’au ravito ils disaient qu’ils étaient sur le 66km… à moins qu’ils aient bifurqué sur le 50km ? Au hameau des hauts Gicons, je pense qu’il ne me reste que 100m de d+… Je fais tout à pieds, c’est trop dur, il fait trop chaud ! J’ai les avant-bras qui crament, le cou qui brûle… 5 minutes avant d’attaquer la descente vers Saint-Disdier, je me fais doubler par 2 crosseurs (VTT semi-rigide, tenues lycra)… J’espère que je vais les rattraper dans la descente si c’est bien son entrée que je vois là-haut ? Et oui, elle est là ! Cette descente des Clots, c’est le rêve absolu ! Fluide, ludique, rapide, technique, pentue, fun, il y a tout ! Je rattrape les crosseurs, je les double et je ne sens même plus les crampes qui commençaient à toquer à la porte à chaque fermeture de mes genoux. 14h45, le facteur s’endort dans un pré qui jouxte l’église de Saint-Disdier et j’arrive au bout de cette longue rando… 7h10 de ce périple mais je pense qu’on peut enlever au moins 1h30 de télésiège + attente des VTT + 1 descente permanente + ravitos (5 en tout). Je crois que c’est le 2è effort le plus difficile que j’ai eu à faire sur un VTT, après l’Epic Enduro… A mettre sur le compte de la chaleur et de mon état de forme très moyen… Au cumul, sur ces 66km et 2200d+, j’ai bu plus de 8L (et hier soir, après avoir mangé et encore bu, je faisais 4kg de moins que samedi soir) Mais au-delà de mon état personnel, la rando de l’Éterlou, c’est désormais une des plus belles que j’ai pu faire ! Le seul reproche que j’avais fait 2 ans auparavant (trop de routes-chemins de 4×4 au début) a été corrigé et je ne vois absolument pas quoi reprocher à l’organisation ! Logistique, cadre, tracés, accueil, balisage, ravitaillement… Tout est parfait ! (Il faudra juste demander d’éteindre le chauffage en 2023 ! LOL)
Les FontainesDernier ravitoComplètement mortLe Facteur à l’arrivéeContractions musculaires involontaires après l’arrivée…