Je n’étais pas allé sur la Rando du Lez (à Bollène) depuis au moins 3 ans. Cette rando est magnifique et même si je connais 90% des chemins qu’on y emprunte, je découvre toujours de nouveaux singles grâce aux volontaires de l’ACB (notamment du côté de la Simioune cette année).
Mais une chose est sûre, à Bollène, c’est beau, c’est très bien balisé, les chemins sont ludiques et variés, les ravitos sont tops… Mais c’est dur !
Je suis revenu complètement cramé après avoir fait le grand parcours de 48km et « seulement » 1000m de d+.
En fait, là-bas, tu tournicotes tout le temps, tu relances tout le temps, tu montes et tu descends, c’est parfois trialisant… Après 13km de ride, au niveau du premier ravito, j’étais déjà fumé à vouloir suivre Antoine ! J’ai laissé partir les copains devant et je les ai rattrapé au 2è passage du ravito, puis je les ai encore perdu avant d’arriver 5 minutes après eux à l’arrivée.
Je reviens quand même bien content d’avoir fait ce tour parce que ce soir j’ai l’impression d’avoir fait au moins 2 fois le d+ annoncé !
Il me tardait trop de pédaler par là-bas et l’an passé j’avais regretté de ne pas m’être inscrit à l’Enduro de la Salagoumania, alors cette année je n’ai pas hésité !
Sauf que depuis mercredi dernier, j’ai une bonne crève. Ça ne m’a pas arrêté et j’étais au retrait des plaques à 7h00 hier ! J’y ai retrouvé un peu plus tard Julien Piccolo, Thomas et Pierre Ollier et Loic Martin. Ceux qui les connaissent dans le domaine de la DH savent que l’écart est très grand entre mon niveau et le leur puisqu’au plan national ils sont dans le top, et ils savent même ce que c’est que de rouler en Coupe du Monde. Mais moi, je me régale toujours de rouler avec des avions de chasse pareil, et je sais que je les rattraperai en liaison haha
Vers 8h, on part dans les premiers musculaires, après les électriques, et on contourne le lac pour monter sur une première colline.
La Spéciale 1 est pentue au départ, avec quelques virages techniques dans la terre rouge et fuyante, puis en bas il faut pédaler… Longtemps !
J’ai du mal à me mettre dedans, je tousse sans cesse, mais ça met en jambe.
On continue de contourner le lac puis on monte dans la forêt en prenant un bout de route puis en finissant sur un chemin de 4×4 avec le plus beau point de vue du coin sur le lac (au niveau des antennes relais).
La Spéciale 2 est technique en haut, ça glisse dans les bois, il y a pas mal de petits virages en dévers, des arbres à contourner puis on déboule dans un chemin rempli de cailloux humides où je devine les trajectoires idéales en suivant les traces des pilotes précédents. C’est étonnant parce que ça tabasse mais je me régale vu que ça grippe. En bas on enchaine encore quelques lignes dans la terre rouge. Je me suis quand même fait doubler 2 fois par les plaques 3 et 16, sans gêner ! Pas simple de piloter à vue sur cette spéciale, mais elle est longue, variée et belle !
A Octon, on remonte vers la Spéciale 3. Je tiens le coup physiquement et les jeunes sont… derrière ! En liaison hein ! LOL
La Spéciale 3 est 100% dans la forêt et encore une fois, elle est superbe ! Ça serpente entre les arbres, dans la pente, et les virages ne sont pas trop fermés, tu peux même monter sur les talus pour virer plus facilement. Je me fais la réflexion que les gens qui tracent ici sont bons ! En bas, je passe la ligne et je remonte faire des photos des jeunes qui déboulent comme des fusées…. Sauf que je re-déclenche le chrono en passant à côté des capteurs (apparemment). Mon temps pour cette spéciale est niqué… Tant pis, c’est de ma faute.
Thomas Ollier tire une double naturelle juste avant l’arrivée et manque de s’éclater sur la ligne en se rattrapant en drift des 2 roues. Les spectateurs sont sur le cul ! Loïc saute le truc à vue… Épatant !
On repart tous puis on trace vers le ravito au bord du lac. Julien commence à avoir des crampes, mais il en garde pour astiquer en spéciales. Il essaie juste de ne pas trop s’arrêter en liaisons pour ne pas subir une cramp’attack.
On monte vite vers la Spéciale 4 qui, à mon avis, a juste été organisée là pour couper la liaison en deux, parce qu’elle n’est pas très fun. C’est court, ça pédale tout le long, et c’est juste physique. Mais bon, ça fait partie de l’enduro…
On file vers la Spéciale 5 au dessus de la Chapelle Notre Dame Des Clans et je roule toujours avec Julien puis avec Thomas qui est dans son jardin (et il a un bon physique). On s’élève un peu au dessus du lac. Que c’est beau ! Dommage qu’on n’ait pas droit à un beau ciel bleu.
La Spéciale 5 est courte et pentue, il y a des petits sauts en pierres empilées, de bons virages en dévers, mais ça tient. Le sol est surprenant de grip, et puis c’est bien tracé.
Que je suis mauvais en pilotage à vue…
Mais vu mon état, je ne suis pas mécontent d’être encore au bout de cette spéciale.
Julien ne s’arrête même pas en bas pour ne pas avoir de crampes… Mais il arrive fort ! Quant à Thomas, huuuu, il arrache le sol dans tous les appuis !
Encore un peu de pédalage et on sera sur la Spéciale 6 qui descend sous le barrage.
Cette spéciale est courte et carrément fun. Elle serpente dans un petit goulet avec des gros cailloux et de bons appuis relevés. Il faut bien choisir ses trajectoires ! Devant un signaleur, je me fais un arrêt-buffet en tapant un rocher de face. La fourche claque et mon cintre fait ccrriiiccc. Il a tourné de 20°. Je repars puis je m’arrête pour le remettre droit et finir. Là, j’ai perdu du temps !
On remonte vers le barrage qu’on traverse puis on prend la dernière liaison vers la colline du Mont Redon. La Spéciale 7 est assez fun. J’aurais dû plus lâcher les freins en haut, et sauter la passerelle à l’arrivée (si j’avais reconnu !).
A l’arrivée, mention spéciale (c’est le cas de le dire) pour le plat de lasagnes vraiment bonnes, la bière et un muffin au chocolat.
En résumé, cet Enduro du Salagou vaut vraiment le coup, les spéciales sont funs, variées et bien préparées (même si la 1 et la 4 n’étaient pas ouf). Les liaisons sont longues mais je pense que c’est nécessaire pour pouvoir parvenir à faire le tour du lac et profiter du décor, et puis comme ça elles sont très roulantes. 41km pour 1060m de d+
Je termine évidemment au fond du classement, 174è, sans savoir si le temps de ma Spéciale 3 a bien fonctionné (mais peu importe !) et les jeunes ont cartonné ! Thomas termine 2è scratch, Loïc 3è, Pierre 7è (1er Cadet) et Julien 9è (1er Master). On ne joue pas dans la même cour, sauf en liaison ! LOL
Faut que j’invente le concept de la course de liaisons !
Ce matin j’ai fait un peu de route pour aller jusqu’à Lasalle dans le Gard pour participer à la Randuro de la Castagne, et même s’il a fallu se lever à 6h, après coup, je ne le regrette pas !
Là-bas, j’ai rejoins Vincent et Denis qui m’ont contacté hier soir pour qu’on roule ensemble.
On prend la plaque, les bons repas+boisson pour la fin de la rando, et on attaque la montée vers la spéciale 1. On monte sur la route, à un bon rythme. Denis est en électrique alors j’appuie un peu pour lui montrer que… Je ne suis pas prêt de passer là-dessus ! LOL
Vince suit bien ! Et puis de toutes manières, je sais bien qu’il va me griller en descente.
La première spéciale est longue, rapide, fluide, elle sur des petites dalles, des pierriers qui grippent bien, et puis le bas se fait sur un chemin pavé, dans le village, où le chemin sinue entre les murs.
Absolument géniale cette spéciale ! Il y a même quelques spectateurs qui nous applaudissent… Ce n’est même pas une course ?! LOL
On monte vers la spéciale 2 sur la route puis ensuite dans les cailloux. Sur les parties trialisantes, les rochers accrochent et ça grimpe bien. On rejoint le groupe de Simon André et on tchatche tout le long.
Au départ de la spéciale 2, la piste est très sinueuse, pentue, il y a des petites marches à sauter ou à éviter, on se croirait presque dans un bikepark. Du régal ! En dessous, ça devient un peu plus rapide, avec quelques pierriers techniques, et encore quelques sections aménagées avec des appels. Cette spéciale est courte, mais encore une fois, c’est le kiff !
On attaque la montée vers la spéciale 3, sur la route puis sur un chemin de 4×4 plus dégradé, dans les cailloux, en se demandant si la suite sera aussi bien, parce que là, pour une découverte, c’est « pépite » !
La spéciale 3 s’avère un peu différente, avec un début assez plat où il faut pédaler, puis lorsque tu rentres dans la pente, ça tabasse dans tous les sens, c’est parfois engagé mais je passe tout alors ça va ! Et puis s’il y a de la poussière dans les virages, les pneus sur les rochers sur les côtés ne dérapent jamais et à partir de cette spéciale, j’avoue que je commence à me lâcher sur du pilotage à vue. What are you doing Tchouk ?!
Après la 3, on remonte un long moment et je me rends compte que j’ai bien la forme, je double des électriques… -5kg sur la balance depuis juin, ça doit jouer ? Pourtant je ne fais pas de régime ! LOL
Avant d’arriver au départ de la spéciale 4, on débarque au ravito. Je vois une table avec de l’eau, des sodas, des bananes, des chips. Je fais un carnage de bananes/Coca et derrière j’aperçois un fourgon/vitrine où les autres participants s’affairent… Nom de dieu, c’est un camion rempli de charcuterie à volonté. Saucisson, saucisson à l’ail, jambon blanc, jambon de pays, bacon… Je n’ai jamais vu un truc pareil à un ravito ?! Je pense à mon pote Nicolas Sandeyron, il serait tombé à genoux en pleurs devant un tel autel de la charcuterie !
Après les bananes/Coca, je me remplis de charcutaille comme le ferai tout auvergnat un jour de pénurie de tome de Cantal !
… Je repars avec le mal au bide.
Mais fier de moi !
On finit de monter vers le départ de la Spéciale 4 après une bonne liaison puis on s’élance. Le haut est sinueux et avec quelques petits coups de culs parfois trialisants, puis la pente arrive et encore une fois, c’est super ! Les toboggans droits dans la pente et les cailloux se succèdent avec des appuis relevés dans la peuf qui t’envoient sur quelques mètres de plat à chaque fois. Il ne faut pas se sortir, il y a du vide à côté, mais c’est super bien tracé et les bons pilotes peuvent astiquer, alors que les moins techniques peuvent s’élancer sans trop de risques.
En bas de la 4, on repasse au village, puis on remonte sur le versant de la première liaison.
On pédale un petit moment sur une route de campagne très pentue. Denis commence à avoir des crampes (mais à 57 balais, même en E-bike, c’est déjà beau !), et ça tire dans les jambes pour Vincent… Moi ça va, j’en reviens pas !
La dernière spéciale est plutôt rapide et courte. Avec un départ à fond sur un chemin large où tu peux tirer des sauts sur les cailloux, puis quelques virages dans les dalles et enfin 3-4 grandes épingles engagées dans la pente.
On retourne au village bien contents de notre matinée.
Sandwich/saucisse, bière ou soda, gâteau aux pommes, on traine un peu dans les stands des magasins qui ont fait le déplacement pour créer un genre de petite salon…
Ça c’était de la randuro 5 étoiles ! Quasiment 36km pour 1250m de d+ en 3h, c’était tellement bien que j’aurais bien continué ! Merci Kevin Schweda et Fullmax CVN VTT
Next stop: l’Enduro du Salagou/Salagoumania dimanche prochain… Je surveille la météo…
Week-end parfait au 4 Seasons Bikepark pour le Pivot Cycles Demo Tour… Des testeurs sont venus essayer les VTT de la marque que je roule depuis un paquet d’années, sur des pistes que je shape et nettoie avec les copains, et on a eu une météo super ! C’était parfait !
Voilà toutes mes photos du week-end.
Pour ma part, j’ai testé le nouveau Shuttle AM (électrique) samedi matin, avec une montée avec Fafi puis une descente enduro « freeride » où ça bourrine dans les cailloux, puis ensuite une montée à fond pour voir: 14 minutes pour faire les 500m de d+ qui séparaient le paddock du sommet. C’est n’importe quoi ! haha Je suis allé aussi vite que le fourgon/remorque. Je suis redescendu sur la bleue. Ensuite j’ai fait des photos et conduit la navette pour que David puisse essayer un Firebird. Une fois la session de test terminée, je suis monté avec l’équipe avec mon Firebird. A fond du paddock jusqu’au sommet avec mon musculaire puisque tous les autres étaient en E-bikes: 35 minutes… Pas la même que le matin avec un moteur dans le cadre ! LOL
Dimanche j’ai encore roulé le nouveau Shuttle AM, fait une montée à la pédale avec mon Firebird et pris plein de photos des riders sur le bord de la piste, sans compter le temps passé à tchatcher avec eux à propos du bikepark, des VTT… etc
C’était 100% plaisir pour tout le monde et c’était une réelle réussite !
Après la DH urbaine de Dieulefit où je m’étais vraiment bien amusé, et c’était une première pour moi sur ce format, je m’étais dit que j’allais m’engager sur la Crest DH Urban Race 2023.
C’était aujourd’hui et j’y étais !
Il y a plein de choses ultra-positives sur cette course, et une organisation assez incroyable, menée par une grosse bande de jeunes ultra-motivés:
– Évidemment une piste tracée en ville, dans un cadre magnifique puisque le circuit passait juste en dessous de la Tour de Crest (ancien donjon du château médiéval) puis dans les calades de la ville.
– Une production TV/Internet en direct digne d’une Coupe du Monde, avec 15 cameramen, 1 drone, 1 cablecam, les commentaires des speakers, un live sur le grand écran à l’arrivée, et la réalisation, chaque année depuis 5 ans, d’une magnifique vidéo de l’événement.
– un chronométrage par transpondeur.
– un repas plus que correct pour une course: hotdog/frites cuisinés en foodtruck, une glace, et une boisson.
– un ravito très correct à l’arrivée.
– une très belle paire de chaussettes Short Fuse offerte à chaque participant, ainsi qu’un calbute Freegun et un pot de miel.
– un petit village d’exposants: stands Short Fuse, Slide Clothing, Dieulefit Urban DH…
– du public tout au long du tracé et à l’arrivée, avec une très belle ambiance.
– une organisation très bien préparée, bien ficelée, un site internet au top, une infographie parfaite.
Et avec la météo qu’il a fait aujourd’hui, c’était le top pour rouler, même si, évidemment, il y avait pas mal de poussière sur les lignes naturelles du haut et ça glissait, mais ça fait partie du jeu en VTT de descente.
Bref, ça vaut les 45€ d’inscription.
Le seul bémol, pour moi, vient du fait que j’ai la sensation de ne pas avoir roulé. Parti de chez moi à 6h, arrivé à 7h, j’ai récupéré ma plaque vers 7h20 puis je suis monté voir la piste à pieds. J’ai pris ma première remontée comme prévu par l’organisation à 9h30 pour 1 unique run de reconnaissance. Puis ensuite vers 11h, j’ai fait mon run de placement. Ensuite, jusqu’à 13h30 j’ai mangé avec les amis, la famille, puis j’ai fait un 1er run chrono vers 14h, puis un 2è run chrono vers 15h30 (le classement se fait au meilleur des 2). Les 20 meilleurs (donc évidemment pas moi LOL) ont eu droit à un 3è run chrono en super-finale.
Bref, j’ai fait 4 descentes de 2’30 » aujourd’hui.
Comparativement, à Dieulefit j’avais fait 6 runs seulement en reco…
Bon, je reviens donc impressionné par cette organisation, et un peu frustré de ne pas avoir roulé. Je vais sur les courses pour me fumer les jambons moi…
Mon classement ? Je n’en sais rien. Je le trouverai bien sur le net à un m’ment donné
C’était ma 9è course en 2023. Je prévois de m’exploser les cuissots pour de bon sur une 10è !