Debout à 6h15, dans la voiture à 6h40, arrivé en haut du Réganas vers 8h45, j’ai filmé le Team Ride Inov version 2013 toute la journée jusqu’à 18h15, pour un retour à la maison à 20h20…. Je suis « légèrement » fatigué et j’ai le dos cassé…
Les conditions de tournage n’ont encore une fois pas été très faciles puisqu’en début de journée, sur le haut du spot un peu gras, le vent sévissait, puis vers 11h, la pluie s’est mise à tomber…  Aux alentours de 14h30, la pluie s’est arrêtée et on a même eu droit à quelques passages ensoleillés mais nous étions sur le bas de la piste, dans une forêt assez dense…. Vous aurez du mal à distinguer les rayons !
On n’a pas eu l’occasion de faire des plans avec la câblecam (ni de plans du paysage qui était dégagé lorsqu’on était en bas) mais on est parvenu à faire beaucoup de plans de ride, et quelques plans qui vont vous faire bien rigoler !… Et puis finalement, je pense que cela va bien correspondre à l’ambiance et à l’état d’esprit qui règne dans cette petite équipe: pas de prise de tête, beaucoup de rigolades, et l’envie de rouler, rouler, rouler… ou plutôt souder, souder, souder !
Une chose est sûre, ce spot du Réganas est magnifique… Et sur le sec, avec un beau soleil, ce doit être une tuerie !
Outre Kevin Locquet (le manager) que je connais depuis 2011 et que j’avais aussi filmé en 2012 avec Thibaud Martin, j’ai pu faire la connaissance du jeune Bastien Masnou (déjà croisé à Laudun à l’entrainement) et Alexandre Fayolle, les 2 recrues de la saison. Alexandre est en équipe de France Junior et il va falloir le surveiller ! Il a été impressionnant sur de nombreux enchainements et sauts  ! Vous verrez en vidéo !
Kevin et Bastien ont fait des beaux passages pendant que Thibaud se dirige droit vers le titre de « destructeur d’appuis » !
Au rang des satisfactions, je retiendrais ma première utilisation, pour une vidéo, de mon nouvel appareil photo Panasonic… Je viens de faire le dérushage et les images sont plutôt réussies compte-tenues des conditions de lumières de la journée (mon ancienne caméra Sony aurait été dépassée par les événements aujourd’hui).
Il n’y a plus qu’à monter tout cela… Au boulot !

Quelques images de la journée (crédit photos: Amélie Guinat/Ride Inov et moi-même)

A bientôt

Tchoucaton

Arrivés à 9h30 sur la parking du Camp de César avec mes 2 acolytes (Baptiste Vachon et Olivier Reynier du Team OTB), on a pu se rendre compte qu’aujourd’hui n’aurait pas lieu une séance d’entrainement du club comme les autres ! En effet, dans 2 semaines, c’est la course de Laudun et beaucoup de pilotes du coin (et même de plus loin) sont là pour « limer » la piste (moi aussi d’ailleurs !), surtout que demain, la pluie est annoncée… Autre bonne raison d’être là, les tables de Laudun ont été construites dans la semaine, et vu qu’elles ne sont pas permanentes, autant en profiter.

 D’ailleurs, en parlant de shappage, je pense qu’il faut souligner le travail exceptionnel de Benoit Vissac, actuel Président du César Bike et Manager du Team Rage Bicycles, qui, en plus de faire des études, d’être Agent Immobilier, nous remonte tous les week-ends (nous ou les jeunes du club)… et il est en grande partie le réalisatueur/concepteur des modifications de la piste de Laudun version 2013. Et des changements, il y en a ! Je n’ai jamais fais cette course mais je connais maintenant bien le tracé des années précédentes et depuis 3 semaines, les différentes lignes évoluent, bifurquent, se croisent… et cela ne se fait pas par l’opération du Saint-Esprit… Bravo Benoit ! Habemus Papam… Tu es le Pape de DH à Laudun !…

Dés notre arrivée, nous montons vers la nouvelle difficulté de la piste, située sr le haut: on ne passe plus par les 3 marches en virages mais par une bonne double-grosse-marche (je ne sais pas si je suis clair ! ) que Benoit « Between » Landon passe comme un avion ! On le regarde tous voler d’au dessus de la première marche jusqu’à la réception de la seconde et on reste un peu… scotché !

Heureusement, plusieurs pilotes « moyens » (sans les offenser j’espère !) se lancent et… ça passe ! Je me dis alors que c’est possible, je me lance et… ça passe un peu « à l’arrache » (sans sauter) mais j’arrive en bas entier ! Ouf ! Dans la matinée, je ferais plusieurs passages tout en lâchant les freins progressivement et je dois dire que j’étais assez content de moi !
Une fois les lignes du haut du spot « révisées », notamment le petit dévers avant les marches dont je parle au-dessus… (Jean-Michel Deluen à l’attaque)

 … On descend vers les nouvelles tables.
Lorsque j’arrive à proximité de la première,Vincent Lebret saute et nous réalise un atterrissage à la manière de Cameron Zink qui réceptionnait son énorme backflip lors du Châtel Mountain Style de cette année: tout sur l’avant et le popotin sur le tube supérieur, avec les pieds en mode « draisienne » (sauf que lui n’a pas fait de backflip)… Il part à droite et manque de se prendre les barrières… Incroyable épilogue !
Me voila donc en confiance !
Finalement, au premier essai, je me rends compte qu’on prend pas mal de vitesse dans la descente caillouteuse avant la première table et même si je sais que je ne la passerai pas, l’essentiel est là, j’arrive à la prendre au plus vite et à ne pas perdre trop de vitesse. De leur côté, les jeunes du club s’envoient en l’air et mettent tout en œuvre pour passer la seconde ! Dorian Cavalier, du haut de ses 13 ans, est celui qui monte le plus haut, suivi de prêt par son ami Alexandre Neulat qui passe peut-être plus vite !

Au bout d’un moment, on descend sur la nouvelle partie, qui fait suite à la longue relance d’après les tables. Maintenant, il faudra passer dans la forêt sur un petit enchainement sinueux avant de sauter vers la ligne droite qui précède le roadgap. Le nouveau petit « jump » n’est pas simple à prendre, notamment pour assurer le virage suivant.

Ensuite, on a passé un petit moment sur la zone du roadgap qui ne change pas cette année (et que je ne saute malheureusement pas)

Pour la suite, il y a encore plein de surprises après la table… Mais je n’ai pas d’images donc je vais vous laisser deviner avant la course, ou voir le jour des reconnaissances.
Pour ma part, j’ai fais une dernière descente, d’un trait, avec Baptiste et Olivier et j’ai réussi à taper un cailloux, avec mon pied droit, dans une ligne droite du haut du spot, m’envoyant presque « valdinguer » dans les fourrés, sous les yeux ébahis de Faustin Figaret… Cela tombait bien, je ne voulais pas lui montrer mes trajectoires ! (Je rigole hein !)… Il a dû bien rigoler !
Voila le résultat:

 En parlant de Faustin, cela fait 2 fois que je le croise. L’autre fois c’était à La Grand Combe et cette fois-ci, à Laudun, je me rends compte (en le voyant rouler) qu’un pilote de son niveau roule fort (ce n’est pas une grande nouvelle) et beaucoup… Ce gars ne s’arrête pas pendant une journée, il enchaine sans cesse… Et il doit avoir une condition physique de G.I.

En partant vers 14h, j’ai aussi aperçu Patrick Thome qui arrivait… Petit pick-up avec le Gambler dans la benne, tenue Scott 11… C’est la classe à Dallas ! Dommage que je n’ai pas pu le voir rouler !

Voila quelques images de moi, merci à Francis Neulat pour ces clichés (et ceux de Between et Jean-Michel):

La semaine prochaine, je dois retrouver le Team Ride Inov version 2013 pour une séance vidéo… Tiens, d’ailleurs eux aussi étaient là aujourd’hui !

Tout comme Romain Goulesque (Team VoulVoul Racing), vainqueur de la course en 2011… En pleine discussion « bichoco » avec Kevin Locquet ! (ils comprendront)

Le reste de mes photos sont là (elles chargent, patience).

Ciao

Tchoucaton

Ma bonne vieille caméra Sony HDR-HC9 (à cassettes HDV !!!) commence à se faire vieille et elle crie « au secours » dés que la lumière est changeante, que les plans s’accélèrent… J’ai pris la décision, il y a quelques temps, de la changer pour « autre chose ». Le soucis, c’est que le « autre chose » dans le domaine de la vidéo, ça peut coûter très cher et que je n’en ai pas forcément les moyens. Le rêve serait de se payer une caméra RED comme les frères Parkins mais à plus de 20 000$ le bazar, cela reste de l’utopie… D’autres film makers du monde du VTT (dont des français) utilisent la Sony FS700 et là, au niveau du tarif, ça ne colle toujours pas (6500€)… Bref, je réfléchis depuis quelques temps à acheter un appareil photo pour filmer puisque beaucoup utilisent le Canon 7D ou le Sony Alpha77 qui permettent de filmer avec les supers objectifs photos, pour un coût « moindre » et avec, à mes yeux, comme seul désavantage, le fait de ne pas pouvoir zoomer en mode enregistrement.
J’étais parti pour acheter un de ces 2 modèles puis Lionel de Downhill911.com m’a conseillé, via un de ses collègues de travail (celui qui s’occupe des tests d’appareils photos chez 01.net), de m’acheter un Panasonic Lumix GH2 (Merci Lionel et Adrian pour les conseils)
Je viens donc de me payer ce petit bijou d’occasion (pour le boitier et l’objectif d’origine) et ainsi qu’un objectif Olympus 12-50 motorisé neuf. La particularité de cet appareil, c’est qu’il ne s’agit pas d’un Réflex mais simplement d’un « petit » Compact à objectifs inter-changeables au format 4/3. Son gabarit ne suppose pas qu’il dispose d’autant de capacités… Mais ce n’est parce que c’est grand que c’est mieux (enfin, je me comprends hahaha)
Il faut maintenant que je me lance dans les tests et dans la lecture du manuel d’utilisation… et que je modifie ma façon de filmer pour, à coups-sûrs, parvenir à faire enfin de belles images !

Voila la bête avec mon ancienne caméra (et ici le test de celui qui me l’a conseillé, que je remercie !):

Depuis vendredi soir, j’étais à Vals les Bains en Ardèche parmi les pilotes du Radikal Downhill Crew  qui étaient en stage de début de saison. Cette petite équipe créée par Bruno Gindroz, le Boss de Radikal Bikes Import, vise principalement la promotion de la marque Canfield Brothers en France mais aussi des composants C2 et vous retrouverez la plupart des pilotes sur les courses régionales et nationales (en France et en Belgique).

 Les membres du Radikal Downhill Crew (de gauche à droite): Sylvain Chamarande (Coach), Edouard Marzolf, Loïc Caminale, Brice Chauvin, Youri Swiecki, Joris Faulmeyer, Bruno Gindroz (Manager)

Pour cette première rencontre, Bruno avait bien fait les choses puisqu’en plus de l’entraineur du team, Sylvain Chamarande (les anciens BMXers reconnaitront peut-être !), 2 intervenants de « prestige » étaient là: d’abord Simon Cardon, qu’on ne présente plus pour ses qualités de compétiteurs en descente, était venu dispenser ses conseils techniques aux pilotes dans les descentes et a aussi fait un petite intervention très intéressante sur le réglage des suspensions puisque le RDC est sponsorisé par Bos Suspensions chez qui il travaille.

C’était vraiment super de revoir Simon que je n’avais pas croisé depuis la Coupe du Rhône-Alpes de DH de Morillon 2010. Quant à Antoine, je l’avais connu il y a peut-être 8-10 ans, sur les Coupes du Rhône-Alpes aussi, et alors qu’il n’imaginait même pas qu’il se destinerait à une carrière de freerider !
Mais revenons au RDC !
Dés vendredi soir, les pilotes ont eu droit à une séance « entretien » avec Bruno, Sylvain et Simon: bilan de la saison passée, objectifs de la saison, apport pour les partenaires 2013…etc
Samedi matin, réveil 7h00, départ 8h00, arrivée sur le spot à 8h40: neige au sommet, température très en dessous de 0°c mais bonne condition de lumière.

Les gars s’élancent pour un run complet de reconnaissance derrière Antoine et Ludo, les guides du week-end. Eddy (le père de Youri) et moi, nous restons au sommet pour attendre les gars qu’on photographiera et filmera lorsqu’ils reviendront. On attendra plus de 1h30 et cela commençait à devenir dur physiquement… on se caillaiiiittt !!!!!!
Finalement, deux gars arrivent et nous disent de descendre car le groupe a décidé de rester plus bas sur le spot, là où il n’y a plus de neige. On descend à pieds avec Eddy et on retrouve tout le monde où on enchainera les prises de vues au taquet pendant environ 2h, le temps de descendre toute la piste.
Les gars enchainent et on découvre une superbe piste au fil des plans…. La piste est divisée en plusieurs secteurs, toujours en sous-bois, avec des parties rapides sur le haut, un pierrier assez impressionnant au milieu, une partie finale pentue et avec plein de ruptures de pentes, assez peu de sauts (mais quand même un joli gap à la fin !),… Mais ça caille toujours !!!!

Arrivés en bas, on a réussi à faire un bon nombre d’images mais je n’ai rien contrôlé, on verra bien au dé-rushage, c’était le seul moyen de ne plus perdre de temps.
14h, on grignote (pas le temps de rentrer à Vals) et, alors qu’on se pèle encore, on remonte tous pour que les gars enchainent des runs complets sur cette longue piste.
Eddy et moi (ainsi que Patrick, le père de Bryan Pfeiffer, le pilote ardéchois qui vient de nous rejoindre) allons nous mettre en place et entre le vent et la vitesse des gars, on a eu beaucoup de mal à les entendre arriver pou faire des images… On en fera donc très peu…
Le bilan reste quand même positif puisque les gars ont eu l’occasion de rouler toute la journée ensemble, d’apprécier les observations de Simon, de progresser, de coller la roue d’Antoine…etc 
Le soir, pendant le repas, Simon fera une petite intervention sur le réglage des suspensions. Voila un aspect très intéressant de notre sport et nous sommes finalement assez peu à savoir régler nos fourches/amortisseurs (c’était bien parce que franchement, moi, je n’y comprends rien !)… Qui peut expliquer clairement ce que sont les réglages de basses et hautes vitesses ? A quoi cela sert ? Qu’est ce que cela influence sur le vélo ? Sur le pilote ? Comment garder une assiette efficace ?
Ce matin, comme hier, réveil 7h, départ 8h00, arrivé sur le spot à 8h40… Sauf que là, ça méga-maxi caille… Déjà qu’il neigeait à Vals…
Le sommet n’est pas beaucoup plus enneigé que la veille mais les rafales de vent sont frigorifiantes, la neige tombe à l’horizontale… et les gars font le choix de rouler seulement sur le bas du spot. Eddy et moi, on décide de repartir du bas et de faire des images au fur et à mesure de notre remontée. je prends la cablecam motorisée et on l’installe sur le gap final. Le fil est tendu sur assez peu de longueur et je fais quelques images de Youri. Ensuite, on continue à monter et on fera quelques autres plans avec la cablecam…
A 13h, alors que 2 pilotes ont déclaré forfait pour cause de grand froid, on remballe tout et alors que mes doigts sont en train de se fendre tellement ils sont gelés, c’est la délivrance, le minibus est là, avec son chauffage qui tourne depuis quelques heures !

Ce premier stage d’entrée de saison s’est donc bien passé pour le RDC… Le froid est un peu venu gâcher les performances physiques de tout le monde mais l’ambiance a été vraiment bonne. La « sauce à bien pris » et c’est avec une grande certitude qu’on peut penser qu’on va entendre parler d’eux cette année.

(crédit photos: Eddy Swiecki…. Qui a fait des supers images !!!)

Je vous tiens au courant dés que la vidéo sera montée.

A plus !

Tchoucaton